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Secret d'amour
Datte: 23/11/2018, Catégories: fh, plage, poésie, théatre, mélo,
... Je me noie extasiée dans tes beaux yeux rieurs Tandis que je ressens la caresse intérieure Dans mon vagin ouvert à ton membre érigé Que tu sais tellement bien en moi diriger. Oui prends-moi s’il te plaît en toutes positions ; Il n’est pas d’interdit, nulle prohibition. La Lune nous observe et les étoiles assistent À nos amours nocturnes et exhibitionnistes. J’aime sentir sur moi ton sperme ruisselant Comme en ce premier jour où me dépucelant Tu m’initias aux jeux voluptueux de la chair En allumant en moi des passions la torchère. A l’acmé du plaisir qui avec toi est fort Mon bonheur est immense, car c’est jusqu’à la mort Que nous nous aimerons : nous aurons des enfants Qui sauront compléter notre amour triomphant ! Ils s’accouplent longuement, en différentes positions. Scène 2 : elle, lui, la mort personnifiée par un squelette recouvert d’un grand manteau sombre dont la capuche lui recouvre le crâne. La mort s’approche lentement et silencieusement, puis les observe : elle et lui, occupés à pratiquer l’acte d’amour, ne la voient qu’au bout d’un moment. En l’apercevant, l’homme sursaute et la femme pousse un cri d’effroi. La mort Pardonnez Monsieur Dame de troubler vos ébats ; Il me faut m’immiscer dans vos profonds débats. Je m’en vais vous surprendre au mitan du bonheur Pour ravir une vie dont je suis moissonneur. Monsieur, il faut me suivre car le muscle cardiaque A cédé au milieu de vos jeux orgiaques. Je vous ai vu des heures pilonner votre belle, Mais le cœur est parfois ...
... un organe rebelle. Le tableau de vos jeux est un joli spectacle, Mais malheureusement il faut y faire obstacle ; J’ai pourtant apprécié votre exhibitionnisme, Pause en mon dur labeur : j’aime votre hédonisme Elle Non, je vous l’interdis, vous n’avez pas le droit De saisir cette vie comme ça de sang-froid. Je suis jeune lui aussi il faut le laisser vivre ; Je ne lui permets pas de s’enfuir et vous suivre ! La mort,en riant Pensez-vous empêcher la destinée fatale Qui prend votre amoureux d’une façon brutale ? Les humains ont souvent des manières cocasses De s’opposer à moi de gestes inefficaces. Jetez si voulez tout le sable qui tient Dans vos mains à mes yeux pendant cet entretien. Voyez donc les orbites de mon crâne sont creuses L’action est dérisoire, quoique bien savoureuse ! plus sérieusement Gardez-vous cependant que d’en venir aux mains : Il m’arrive parfois d’emmener des humains Non prévus au programme mais au comportement Stupide et dangereux dans leur emportement. Vous avez bien joui : la fête est terminée ; Il est fort peu utile là de récriminer. Quoi ? La vie vous fut douce, une mort très rapide Complète le tableau : c’est un destin limpide. Aurez-vous le culot ici-bas de vous plaindre ? Vous eûtes des années tous deux pour vous étreindre ! Il m’arrive parfois d’arracher des enfants Du sein de leur maman, lot d’horreur triomphant ! Lui Adieu ma tendre aimée j’ai choisi ce destin Que j’ai gardé caché profond et clandestin : Lorsque deux ans plus tôt la mort voulut te ...