1. Le magazine


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral sf,

    Résumé du chapitre précédent : Une journée tranquille en couple. Arkel donne à Milène la mission de poser pour un magazine érotique. Je tenais un mouchoir appliqué sur ma bouche et mon nez en traversant la zone touchée par un incendie majeur, ce matin. Tout le secteur avait été affecté, comme c’était toujours le cas lors d’un feu important. Avec l’état de décrépitude avancée de la machinerie faisant circuler l’air aux niveaux inférieurs de la cité, la fumée s’était répandue dans une large zone et tardait à complètement se dissiper. Tout était noir de suie, même les gens qui vivaient ici. La plupart portaient des masques de coton ou encore de tissu, mais beaucoup savaient cette protection illusoire et ne tentaient même pas de se donner cette maigre protection. Il y avait eu plusieurs centaines de morts – inévitable, avec la fumée – et de nombreux blessés. La nouvelle ferait peut-être brièvement les manchettes, mais serait rapidement oubliée par ceux qui ne l’avaient pas vécue. C’était ça, vivre sur un monde de plus de quarante milliards d’âmes. Il y avait tout de même moins d’achalandage dans les corridors, certains ayant la capacité d’évacuer chez de la famille dans une autre zone, et beaucoup des autres restant tout simplement chez eux. — Bonjour Monsieur Arkel… C’était Alem, l’un des gardes de la bande contrôlant ce territoire. Son ton était enjoué et respectueux. Le genre de gars qui aurait allègrement été tenancier du genre de bordel où les filles étaient gardées en état ...
    ... de dépendance à des drogues dures pour les rendre incapables de voguer vers de meilleurs cieux. Je lui répondis d’une vague courtoisie, comme toujours. Des portes à droite, des portes à gauche. La fumée ici était beaucoup moins présente, et il m’était maintenant possible de ranger mon mouchoir un peu noirci. Un autre corridor, puis un autre, et j’étais rendu dans mon coin, une zone plus tranquille et propre. Un coup d’œil à ma porte me permit de constater qu’elle n’avait pas été ouverte depuis mon départ. Un petit cognement codé pour avertir Milène, puis je débarrai la porte et entrai. Les lumières étaient éteintes, à l’exception de la lampe de chevet. Milène était assise devant mon ordinateur, portant encore sa chaude robe de chambre grise, la main posée sur son lourd pistolet, la tête légèrement tournée pour s’assurer que c’était bien moi. Juste une petite précaution d’usage. Il n’y avait aucune tension en elle. Il n’en avait pas toujours été ainsi. Dans les mois qui avaient suivi sa capture, elle avait été… très paranoïaque. Pas sans justification. Sa main quitta son arme dès qu’elle fut satisfaite. Je pris le temps d’enlever mes bottes, les plaçant à côté de celles de Milène. Je déposai les sacs sur le comptoir. De la nourriture achetée avec son argent. Il était hypocrite de ma part de fièrement refuser toute aide de la part de son ordre, alors que j’acceptais son argent pour faire les courses lorsqu’elle était présente. Hypocrite, mais pragmatique. D’une part je n’avais ...
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