1. Le magazine


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral sf,

    ... pas les moyens pour la nourrir, et cet argent – le surplus de nourriture acheté – me gardait la tête hors de l’eau. Il n’y avait pas grand travail pour un homme comme moi. Pas beaucoup qui soit honnête. — Du nouveau ?— Rien de spécial, elle me répondit, en haussant les épaules. Elle avait sa petite routine : elle vérifiait toujours son courriel le matin et en fin d’après-midi. Puis elle scrutait les rapports des services de sécurité. Je la connaissais un peu trop bien : elle avait hésité un instant avant de me répondre. Je pris le temps de déposer mes sacs sur le comptoir. — Vraiment, lui dis-je, en déballant mes emplettes, sans la regarder. Encore ce petit moment d’hésitation. Ça augurait mal. — Je viens d’être assignée à ce secteur. Il y avait de la défiance dans sa voix, une dose de combativité. Il ne faisait aucun doute à mon esprit que si elle était assignée à ce secteur, c’est qu’elle l’avait voulu ainsi, et que j’en étais la cause. Nous en avions discuté par le passé, et j’avais toujours rejeté l’idée. Clairement, elle en faisait à sa tête. Encore une fois. — Tu peux te faire assigner là où bon te semble. Je suis certain que tu trouveras un logement qui te conviendra.— J’ai déjà trouvé. Comme tu es trop borné pour déménager vers mieux, je vais devoir emménager ici.— Hors de question. Ma réponse était calme, mon ton sans appel. — Je n’aime pas la couleur des murs… Une voix enjouée, pleine d’enthousiasme. — Oublie ça. Et puis il y a d’autres femmes dans ma vie, tu le ...
    ... sais. C’était un demi-mensonge. Deux amies qui avaient fait les bataillons pénitentiaires avec moi. Je ne les voyais que très rarement, mais nous gardions contact chaque semaine. Il y avait aussi cette ennemie personnelle avec qui j’entretenais une relation assez compliquée et très infréquente. Pour le reste… personne ne m’intéressait. De toute manière, la plupart des femmes voyaient mon halo noir et déguerpissaient. — Tu me donneras tes factures d’hôtel, elle me répondit, sans sourciller. Elle savait probablement mieux que moi avec qui j’avais été, et quand. Un des nombreux problèmes avec les paladins, c’est qu’ils n’avaient aucun respect pour la vie privée, et se sentaient libres de fouiner dans les bases de données, d’utiliser les caméras de sécurité, de faire ce qu’ils voulaient. Ils avaient l’accès, n’avaient aucun compte à rendre. Un paladin était choisi par Milikki elle-même : le gouvernement, la théocratie, le peuple, tous acceptaient cela et faisaient en conséquence. Il n’y avait aucun doute à mon esprit que Milène gardait une trace de mes activités. — C’est mon appartement, ici. Tu peux aller là où bon te semble, mais ça, c’est chez moi. Dit avec un geste qui englobait mon modeste territoire. — Plus maintenant. Fais de moi ce que tu veux, mais je reste.— Drôle de manière d’obéir à ton Maître…— Tu sais très bien que ce n’est pas ainsi que ça marche. Pas avec moi, elle me répondit, avec un sourire amusé. Ce n’était malheureusement que trop vrai. Elle choisissait les ...