1. Mister Hyde - 17


    Datte: 27/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... rentrant du chez sa mère et tandis que Frédéric travaillait à la succursale, elle s’était connectée à internet dans le but de trouver un cadeau d’anniversaire pour le père de son enfant. Elle avait donc extrait son portefeuille de son sac afin de pouvoir effectuer le paiement de ses achats et elle l’avait laissé sur le bureau. Elle se trouvait donc à Paris, sans le sou et sans moyen de communication. En ce mercredi après-midi, elle appela le siège de son entreprise grâce au téléphone de l’accueil. – Tu te rends compte que j’attends ton appel depuis dix jours… Qu’est-ce que tu foutais bordel ? J’étais mort d’inquiétude. Je suis même descendu jusque chez toi. Où es-tu. – Franck… La voix de la jeune femme était si triste, si perdue qu’il craignit le pire. Depuis qu’il avait trouvé vide l’appartement de Frédérique, il avait tout tenté pour la retrouver, allant même jusqu’à contacter sa mère et sa sœur ainée. Personne n’avait de nouvelles. À la succursale, Julie finit par lui apprendre que Frédérique était absente sans justification depuis le vendredi mais qu’une gestion en interne avait été décidée par le directeur, d’où les réponses qu’il obtenait des standardistes qui lui annonçaient des réunions ou des rendez-vous extérieurs. Quand il se décida à joindre la responsable informatique, Frédérique avait disparue depuis une semaine… Depuis, il l’appelait chaque jour en espérant qu’elle avait des nouvelles. L’inquiétude fit place à l’angoisse. Il imagina les pires scénarii sans ...
    ... penser un instant que Franck put être malade. À l’hôpital de la ville, il demanda si une certaine Frédérique XXX s’était présentée. Il lui fut répondu que, non. – Où es-tu ? répéta-t-il. – À Trousseau, viens, vite ! Trousseau ? Frédéric connaissait et ça ne le rassura pas. Il jeta le combiné du téléphone sur son bureau. Il courut jusqu’au métro près à tout renverser sur son passage. *** Il avait quitté son bureau en bras de chemise et il débarqua à Trousseau, trempé comme une soupe. Une lourde pluie avait commencé à tomber dès qu’il avait quitté l’abri du métro à la station « Bel-Air », comme si la météo avait épousé son humeur. Durant tout le trajet, il n’avait eu qu’une envie, gifler Frédérique de toutes ses forces pour évacuer le stress qu’elle lui avait causé durant ces dix journées terribles. Lorsqu’il la vit, si frêle et si marquée par l’angoisse et le manque de sommeil, il la prit dans ses bras. Le récit qu’elle lui fit fut haché des larmes et des peurs qui remontaient au fil des souvenirs. Il fut décousu et désordonné mais sa fin provisoire était heureuse et c’est ce qui comptait le plus. – Ils sont en train de faire des examens, expliqua-t-elle. La maladie de Kawasaki touche les vaisseaux sanguins, elle les cautérise petit à petit jusqu’à ce que le sang ne circule plus et n’arrive plus au cœur. Alors, ils veulent voir les dégâts qu’elle a fait et si elle évolue encore. À priori, certains de ses doigts sont mal irrigués et il pourrait les perdre et son artère abdominale ...
«1234...10»