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The walking dead (2)
Datte: 30/11/2018, Catégories: Divers,
... l’unanimité. Il passait son temps à buller, c’est limite si il daignait mettre la table. Même à moi il faisait honte. D’ailleurs je ne me suis pas gêné pour le lui dire. Un soir, alors que je n’arrivais pas à dormir je suis sorti de ma chambre et j’ai surpris une conversation entre Jacky et Karl. — Bon sang Jacky, ce type ne fout rien de la journée — Je sais mais il va finir par y venir. — C’est la petite qui te l’a dit ? Je sais qu’elle est bien foutue et qu’elle te plait, je lui ferais bien sa fête moi aussi, mais ce n’est pas une raison. Ces deux-là nous consomment trop par rapport à ce qu’ils font. — T’avais qu’à faire plus attention. Je te signale que c’est toi qui les a percuté avec ta caisse en revenant de la ville avec des médicaments. T’avais qu’à faire gaffe à la route. — Je n’aurais dû rien dire. Ils se seraient faits bouffé par les deux autres et le problème était réglé. — Maintenant ils sont là et c’est tout. Faut faire avec. — Ecoute on peut trouver un compromis. Si tu veux on se débarrasse du mec et comme ça la fille sera à nous. Imagine, on pourra se la faire quand on veut et …. — …. C’est hors de question. J’ai des principes et tu ne les toucheras pas un point c’est tout. Je n’en revenais pas. Karl était responsable de notre accident. De plus, il nous trouvait gênant et ne voulait pas de nous. Il aurait même envisagé de s’en prendre à Paul et de me garder pour mieux profiter de moi. Heureusement, Jacky a pris ma défense mais à mon avis il allait falloir se ...
... méfier. Le lendemain, j’ai fait comme si de rien n’était. Quand je suis parti travailler au potager, Karl est venu me voir. — Alors, ça pousse ? — Ça à l’aire. — Chez moi aussi ça pousse quand je te vois penchée comme ça. — J’ai déjà un petit copain. — Oui et on a vu son efficacité au travail. — Pensez ce que vous voulez mais n’espérez rien de moi. Je l’avais rembarré directe et il n’a pas insisté. Toutefois il avait touché un point sensible. Depuis le début de l’épidémie zombie, c’est vrai que Paul ne s’était pas montré très efficace. Il nous avait dit être capable de démarrer une voiture sans les clés résultat on a perdu Audrey. Quand les soldats nous menaçaient, j’ai bien vu qu’il se cachait derrière le groupe. « Bon on va verra plus tard » je me suis dit. Quelques jours plus tard, je m’étais levé tôt. Jacky et Karl, eux, étaient déjà debout et m’avait préparé mon petit déjeuner. En tant que seule fille, ils étaient toujours souriants, galants et gentils avec moi. A croire qu’ils espéraient me séduire. Je suis parti prendre ma douche et quand je suis revenu, Paul était à table. Choses inhabituelle pour ce lève tard mais depuis que Jacky lui avait demandé de faire un effort, il consentait à jouer le jeu. Aujourd’hui c’était moi qui étais de poubelle. J’ai donc pris le sac mais en regardant dedans, j’y ai trouvé le flacon d’un puissant raticide. J’ai alors demandé à Jacky si on s’en servait. Il m’a répondu que non. Ça ne m’a pas inquiété plus que ça jusqu’à ce que j’entende ...