Mon stage chez New Life
Datte: 01/12/2018,
Catégories:
fhhh,
fsoumise,
strip,
Oral
fdanus,
fsodo,
délire,
humour,
... n’aurais imaginé que le contrôle soit aussi strict ! — Calme-toi, me raisonné-je. T’as toujours Nathalie. Suffit juste que de se concentrer sur elle et tout ira bien… C’est ce que je fais durant les deux heures qui suivent, me jouant mille scénarios avec ma femme dans le rôle principal. Rouler m’a toujours filé la gaule, et après un mois d’abstinence (ou presque), je peux vous dire que j’ai la tête farcie d’idées explicites ! Naviguant entre passé et futur, je me remémore nos baises des débuts, quand aucun de nous deux ne semblait pouvoir se rassasier de l’autre. Je revois nos soirées passées sous la couette, sa bouche vissée à ma queue, nos polissonneries en plein air, les hôtels clandestins à la pause-déjeuner… Me voilà enfin arrivé à Clermont. Une halte rapide chez le fleuriste, un saut au rayon chocolats chez Auchan, et en un rien de temps je me retrouve devant notre pavillon. Petit serrement de cœur en appuyant sur la sonnette. Ça va bientôt faire trois mois qu’elle m’a foutu à la porte. Quelques secondes s’écoulent dans le calme d’un début d’après-midi sans voitures. Pas un bruit dans la maison. J’insiste, plus lourdement cette fois. Toujours rien. Peut-être qu’elle est sortie faire les courses ? Pas grave, j’ai toujours mon double. Impossible d’enfoncer la clef en laiton dans la serrure, malgré mes efforts laborieux. J’examine, incrédule, le barillet récalcitrant, vérifie qu’il s’agit de la bonne clef, m’énerve sur la poignée qui persiste à me refuser l’entrée… Et ...
... finalement, j’admets l’inadmissible. Cette salope a fait changer la serrure ! Je tambourine à grands coups de poing sur le battant de la porte, avant d’y balancer un coup de pied rageur, m’écrasant le gros orteil… — Ils sont partis hier, vous savez. Votre dame et le monsieur à la belle voiture. Le père Étienne, comme on le surnomme dans le quartier, est accoudé à sa bêche, au coin de la clôture qui sépare notre villa de son jardin. Il me fixe avec un air que je n’aime pas du tout. — Qu’est-ce que vous racontez ?— C’est comme je vous l’dis. L’a fait ses valises pour filer avec ce type. Paraît qu’y vont en Espagne… Je suis trop estomaqué pour réagir. L’autre tire une enveloppe cornée de sa salopette. — Tenez, on m’a chargé de vous donner ça… D’un hochement de tête, je le remercie pour la lettre (il l’a ouverte, évidemment). Je n’ose pas dégoupiller l’enveloppe qui va réduire ma vie en miettes. Je ne me rappelle pas avoir jamais eu la bouche aussi sèche… Fumier de Montbrison ! Je vois enfin clair dans son jeu. Il nous a manœuvrés comme des gosses, m’envoyant au diable pour pouvoir tranquillement séduire Nathalie, lui faire oublier son manque de charisme en montant en épingle mes travers. Le baisemain obséquieux, les confidences sur canapé, voilà comment il les emballe, ce mou du genou ! La suite est du même tonneau. Nathalie m’explique avoir succombé à l’amour comme d’autres sont touchées par la grâce, à quel point Jibé est un être rare et sensible, la beauté magnifique de leur ...