1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup,

    ... garder son sérieux.— Oh ! Cette louche, tu sais… fit-il pour s’excuser. Notre hôtesse nous prit à témoin : — Même pas capable de se servir d’une louche !— C’est un instrument trop grossier pour des mains d’artiste, affirma Charline très sérieusement. Tout le monde rit et nous trinquâmes à nouveau tous les quatre, à la santé des artistes cette fois. L’alcool commençait à produire ses premiers effets, déliant les langues et chassant les inhibitions, créant un climat de bien-être. Nous écrasions toujours les coussins de nos fauteuils, tandis que nos compagnes avaient repris leur place sur la balancelle. Elles étaient très proches l’une de l’autre, pendant que nous bavardions aimablement, sirotant notre sangria et grignotant quelques biscuits salés en attendant l’heure du repas. Mieke entourait Charline de son bras et Charline, sans la moindre retenue, nichait sa tête au creux de l’épaule de son amie. « Elles ont vachement bien sympathisé ! » pensai-je en les regardant. Je m’aperçus que ma femme baissait très souvent les yeux vers le ventre de Mieke, comme pour s’assurer que l’oiseau ne s’était pas envolé, et j’eus la très nette impression qu’elle mourait d’envie d’arborer elle aussi un semblable chef-d’œuvre. Elle avait vidé son verre, qu’elle tenait d’une main, l’autre reposant négligemment sur la cuisse fuselée de la compagne de Ben. Le tableau était touchant et, à en croire l’échauffement qui commençait à me taquiner l’entrejambe, plutôt excitant à regarder. Je me tournai ...
    ... vers Ben, qui souriait en les observant, et me demandai s’il connaissait les mêmes sensations. Il dut s’apercevoir que je l’examinais, car il m’adressa un très bref clin d’œil et désigna les deux amies d’un discret mouvement du menton. Mes regards se portèrent à nouveau vers la balancelle. Doucement, Charline promenait les doigts sur le tatouage de Mieke, comme pour en souligner les contours ou en éprouver le toucher. Mieke, les yeux fermés, la joue appuyée contre la tête de ma femme, laissait faire sans rien dire, les lèvres étirées par un léger sourire. Plus personne ne parlait. Le soleil déclinant couchait sur la scène une lumière oblique d’un jaune chaleureux, qui assombrissait les creux et mettait les reliefs en valeur. Ben se leva silencieusement, posa son verre sur la table, récupéra celui que Charline avait fini par abandonner sur le coussin de la balancelle, ainsi que celui que Mieke tenait à peine du bout des doigts, et les déposa également. Après quoi il me fit signe de le suivre. M’arrachant à regret à la contemplation du touchant tableau, je quittai mon siège et accompagnai mon hôte non sans avoir jeté un dernier regard en arrière pour m’assurer que les deux femmes n’avaient pas bougé. Ben me conduisit à l’autre bout de la terrasse, ouvrit une porte à l’arrière du bâtiment et m’introduisit dans une pièce que j’identifiai immédiatement comme étant son cabinet de tatoueur. Carrelage, murs, plafond et mobilier étaient d’un blanc immaculé. Une petite fenêtre, à demi ...
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