Travail d'artiste (1/2)
Datte: 02/12/2018,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
init,
couple,
entrecoup,
... occultée par un store à lamelles, laissait entrer des rais de lumière du couchant. Un large fauteuil relax, réglable en tous sens et recouvert de cuir blanc, occupait le centre de la pièce. Aucun matériel de tatoueur n’était apparent, mais je devinai qu’il était dissimulé dans les tiroirs et derrière les portes des armoires soigneusement closes. La table de travail était parfaitement propre, et le tout dégageait une atmosphère de propreté chirurgicale. Ben me pria de m’asseoir sur un siège tendu de cuir blanc et aux pieds chromés, ce que je fis avec lenteur et délicatesse, en veillant à ne rien salir au passage. Mon hôte manœuvra un interrupteur et la lumière d’ampoules électriques judicieusement disposées éclaira soudainement la pièce, ajoutant à l’atmosphère clinique qui y régnait. Il ouvrit une armoire et en tira un mince classeur, qu’il me tendit. Je souris en recevant l’objet, car la couverture en était d’un gris tout à fait ordinaire. — J’ai là quelques-uns de mes travaux, annonça-t-il. Soigneusement rangées sous des enveloppes de plastique transparent, des feuilles de papier à dessin portaient divers croquis et esquisses, figurant pour la plupart des animaux ou des fleurs. Du simple crayonné au résultat final à l’encre de Chine, chacune des œuvres était représentée aux divers stades de son évolution. Les traits étaient d’une grande finesse, et les dessins incroyablement petits en regard du foisonnement de détails qui les composaient. — C’est superbe, dis-je sans cacher ...
... mon admiration.— Ce n’est rien, se défendit Ben. Juste de simples esquisses. Le papier n’est pas un support convenant à mon instinct créatif. Je pensai au tatouage, sur le ventre de sa compagne. — Vous préférez la peau.— Absolument. La peau permet de donner davantage de relief, ou plutôt de profondeur, à mon trait. Vous ne trouverez pas cette profondeur dans les plus beaux et les plus fins de ces croquis sur papier. Je hochai la tête, trop impressionné pour parler. Il tira un second classeur de l’armoire et me le tendit. Il possédait une couverture blanc crème et ne contenait que quelques feuillets. Je sentis mon estomac se nouer en les examinant. Il s’agissait d’un ensemble de croquis représentant un oiseau de sept à huit centimètres de haut. Les premières esquisses étaient de simples crayonnés, puis l’œuvre évoluait, s’affinait et se colorait, pour devenir le magnifique oiseau reproduit sur l’abdomen de notre hôtesse. Le dernier dessin à l’encre était superbe. — Vous comprenez ce que je veux dire ? questionna Ben. L’œuvre tatouée est mille fois plus belle que ces vulgaires avant-projets sur papier. Me remémorant la merveille dont il parlait, je ne pus qu’acquiescer. Je me raclai la gorge. — Vous avez réalisé un tatouage à partir de tous ces projets ?— Certainement pas ! Je laisse courir mon imagination, souvent en pure perte puisque ça se termine en un simple croquis à l’encre, dans la plupart des cas. J’étais abasourdi. — Vous voulez dire que… jamais personne ne demande à ...