Travail d'artiste (1/2)
Datte: 02/12/2018,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
init,
couple,
entrecoup,
... délicatement. La Néerlandaise entrouvrit la bouche, baissa les paupières. Le va-et-vient de nos corps suffisait pour que les tétons se frottent à mes doigts quasi immobiles. Elle se pencha un peu pour accentuer la pression de sa poitrine sur mes paumes, mais je le remarquai sans le voir, car mes yeux étaient à présent fascinés par les mouvements de son ventre, par le pubis rasé sous lequel je voyais monter et descendre ma hampe luisante, et par ce petit oiseau fabuleux qui semblait s’animer, prêt à s’envoler. J’effleurai le tatouage du bout des doigts : il était doux, sans le moindre creux ni relief, et pourtant il m’apparaissait en trois dimensions, presque vivant. J’entendis Charline soupirer. Elle était légèrement de dos tandis qu’elle chevauchait Ben, qui la regardait avec une curieuse attention. Elle tourna vers moi son visage et me sourit, sa bouche s’arrondit en un baiser silencieux à mon intention, puis ses yeux me quittèrent et je vis danser ses mèches brunes. Elle renversa la tête en arrière, sa main s’accrochant au dossier du divan. Elle poussa un gémissement, presque un miaulement, qui s’acheva en une plainte rauque, grave, émouvante. Son plaisir arrivait jusqu’à moi, en vagues successives, et je sentis à mon tour monter l’orgasme. Mes mains se crispèrent sur les hanches de Mieke au moment où ma semence se déversait en elle par saccades. Elle se pencha sur moi, accrocha mes épaules, ses cheveux encore partiellement humides frôlèrent ma joue tandis que les ...
... derniers spasmes de la jouissance me laissaient le souffle court, le cœur battant à tout rompre. Elle accéléra ses mouvements, son halètement emplissait mon oreille. Je serrai les dents, mon pénis devenait douloureux, je ne pourrais plus tenir longtemps. Mieke dit soudain « Oh oui ! », se redressa les bras tendus et les mains toujours sur mes épaules, murmura quelque chose que je ne compris pas, et je sentis du liquide, mélange de sperme et de mouille, couler sur mon bas-ventre et se frayer un chemin entre mes fesses. Nous restâmes immobiles de longues secondes, reprenant notre souffle et nos esprits, échangeant tous quatre des regards complices, puis Ben se leva, déposa un baiser sur le front de Charline et, nu et luisant de sueur, le sexe pendouillant, sortit sans un mot par la porte-fenêtre. — On va se rafraîchir, décida Mieke, et préparer la table pour le repas. Ben ne réapparut que bien plus tard, au moment de passer à table. Le repas était excellent, essentiellement composé de fruits de mer, mais personne n’avait grand-faim. Seul Ben mangea de bon appétit. Nous parlions peu, nous étions épuisés physiquement et nerveusement par ce que nous venions de vivre et la mélancolie nous envahissait, car nous pressentions que cela ne se reproduirait plus. Ben repoussa son assiette vide et me regarda : — Vous voulez voir les esquisses ? demanda-t-il. Mais le cœur n’y était pas. — Ce ne sera pas nécessaire, dis-je simplement. Je savais ce qu’il préparait. J’en avais une idée d’ensemble, du ...