Première lune
Datte: 08/08/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
copains,
odeurs,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
init,
inithf,
... savait déjà. Sandra, c’est ma meilleure amie. Ma confidente, si l’on veut. Cette jeune femme intelligente et gironde – la douceur incarnée – assumait ses formes généreuses avec la sérénité des justes. Sans concupiscence aucune – mais non sans désir, je suppose –, je l’adorais ! Elle était la seule personne au monde avec qui j’osais évoquer librement ma virginité – la seule, également, qui parlait avec moi des choses de l’amour et du sexe en toute simplicité. Souvent, probablement mus par l’écho de lointains appétits non avoués, nous nous amusions à répondre ensemble ou à tour de rôle à tous les tests « sexo », parfois fort impudiques, dénichés sur le net. Bien que ces petites séances ne manquassent pas de me troubler, pour l’essentiel mes intentions à l’égard de Sandra restaient amicales. Oh ! je ne prétends pas n’avoir jamais été traversé de pensées lubriques à son endroit, mais croyez-le ou non, je la considérais avant tout comme une bonne amie. Représentez-vous donc ma chasteté comme une épouse fidèle et discrète qui par sa seule existence traçait un cercle invisible entre les autres femmes et moi. Je me conduisais en société ainsi que l’homme aux noces de cristal – un sourire, la promesse d’un regard, étaient les plus belles récompenses que je pouvais espérer d’une autre. Mais revenons, si vous le voulez bien, à cette fameuse soirée printanière – celle, donc, de mes vingt-cinq ans. Ignorant mes (faibles) protestations, et sachant que je n’avais rien organisé pour ...
... l’occasion, Sandra m’avait invité à dîner. — Tout de même, Xavier, m’avait-elle lancé, un quart de siècle, ça se fête ! Jean-Claude – son compagnon – était absent pour la semaine mais ne voyait aucune objection à ce qu’elle et moi nous voyions en tête à tête, comme nous le faisions déjà régulièrement depuis des années. Du reste, vous allez rire, je n’étais véritablement envoûté – croyais-je alors – que par les jeunes femmes sorties depuis peu de l’adolescence. Ne cherchez pas trop loin l’origine de cette attirance : d’une certaine manière, j’avais toujours l’âge de mon pucelage ; mon corps réclamait son dû. Or Sandra était de ces femmes qui portent étonnamment bien leurs rondeurs. Elle était même particulièrement belle ce soir-là ! Pourtant, sa tenue était d’une grande simplicité : ses longs cheveux sombres – pour une fois détachés –, descendaient en cascade sur ses épaules et masquaient en partie le somptueux décolleté de son tailleur blanc dont la forme semblait parfaitement s’adapter à son opulente poitrine ; et son jean rendait un émouvant hommage à ses propriétés callipyges – auxquelles je n’avais jusqu’alors porté qu’une attention distraite… Si mon imaginaire érotique n’avait pas été presque exclusivement habité par les attributs menus, voire androgynes, des gracieuses étudiantes dont les jupes virevoltaient autour des terrasses des cafés, sans doute n’aurais-je pu nouer avec Sandra des relations aussi franches et amicales. En somme, notre amitié était aussi sincère qu’elle ...