1. Vingt ans après


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fh, grp, hbi, extraoffre, inconnu, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme entreseins, Oral 69, double, Partouze / Groupe

    Nous nous sommes enfin retrouvés après vingt ans. Nous, c’est Annette, et moi, Marc. J’écris à la première personne parce que c’est plutôt incommode de taper à deux sur un clavier d’ordinateur, mais Annette est assise à côté de moi et ne va pas se gêner pour me rappeler un détail, suggérer une phrase ou corriger ce que j’écris. Nous vous écrivons parce que cela nous excite beaucoup de revivre en mémoire ce que nous avons fait ensemble. Nous avons intensément fêté nos retrouvailles, pendant ces deux dernières semaines. Pour être tout à fait franc, je suis physiquement épuisé ce soir. Annette fait savoir qu’elle est presque aussi crevée que moi : on vieillit, quoi. Il ne nous reste que deux jours à passer ensemble avant que mon premier amour aille rejoindre Monsieur son mari et ses deux enfants déjà grands. Nous avons décidé de continuer à nous donner du plaisir supplémentaire en écrivant nos mémoires. Nous nous sommes rencontrés en 74. Trente ans déjà. Montés à Paris ensemble, nous avons fait une petite carrière comme acteurs de porno, parce que nous aimions ça. Pendant trois ans, nous avons pris notre pied comme ce n’est pas possible et nous avons épargné assez d’argent pour finir nos études et nous installer confortablement. Plus tard, la vie nous a séparés. Elle est plutôt vache, la vie. Je suis maintenant l’avis d’Annette et commence ces mémoires par le «mauvais bout», c’est-à-dire les évènements des dernières deux semaines, les fêtes de nos retrouvailles, profitant du ...
    ... fait qu’elles sont encore toutes fraîches et qu’Annette est ici. Les années soixante-dix suivront. Quand je l’ai vue sur mon palier de bon matin, toute grande dame, cela m’a coupé les jambes. J’ai essayé de parler, mais pas un son ne sortait de ma bouche. Elle me dit maintenant que de son côté, son cœur battait dans sa gorge. Elle habite en Afrique avec son haut fonctionnaire de mari, mais elle ne m’avait ni écrit ni téléphoné pour annoncer son voyage à Paris. «Alors, Marc, tu ne vas pas m’inviter à entrer prendre un café ?» Elle était en tailleur, grande dame comme je l’ai écrit, et je me suis senti tout embarrassé, une cafetière à la main, incapable d’émettre un son. Avec son sourire ensoleillé, elle est entrée, pris ma tasse vide et m’a fait signe d’y verser le café. Tout ce que je suis arrivé à dire a été : «Comme je suis con… content… Mon Dieu comme tu es belle !» Elle m’a tendu la joue pour que j’y dépose un bécot, je suppose, mais presque malgré moi j’ai plongé sur sa bouche pour une pelle pas possible. Elle me dit maintenant qu’elle n’attendait que ça pour la déclencher. Le baiser a duré une éternité. D’assise qu’elle était au début, à la fin elle était debout, contre l’armoire, collée à moi. Quand on a réussi à se décoller, je me sentais encore tout bête. J’ai fait : «Il faut peut-être que j’aille m’habiller» «Non, au contraire, tu vas me tomber ce peignoir, ici même. Tu sens bon, t’es juste sorti du bain. Il ne fallait pas me donner des idées, quoi. Allez, enlève ! Ah, ...
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