1. Quitte et double


    Datte: 08/08/2017, Catégories: 2couples, fbi, hotel, Oral double, Partouze / Groupe yeuxbandés,

    Anaïs, ma petite amie, m’a assommé brutalement le mois dernier. Elle était en stage à Paris pour six mois ; une formationMaster qui lui tenait à cœur. Les deux premiers mois, nous nous parlions chaque soir au téléphone. Je lui manquais, elle me le répétait. Elle m’adorait. Elle n’oubliait jamais de me le dire plusieurs fois. Puis je l’ai sentie petit à petit plus distante, moins loquace. Je redoutais une aventure lors des soirées entre étudiants dont elle revenait fort tard, mais elle me jurait que non. Alors j’ai profité d’un week-end prolongé pour aller la voir. Elle avait essayé de m’en dissuader, mais j’ai insisté et j’ai pris le dernier train du vendredi soir de Grenoble à Paris. Je suis allé à son hôtel en taxi. Elle m’attendait dans le hall. J’ai compris à sa tête que ça allait être un week-end de merde. Elle m’a d’abord fait apporter un whisky en éludant mes questions. Puis un second. Et enfin elle s’est livrée. Elle avait rencontré quelqu’un. Le ciel m’est tombé sur la tête. Elle pleurait en me parlant. Comme si elle voulait faire comme moi. Je ne l’ai pas suppliée. La seule question que je lui ai posé c’est « Qui ? » Elle a tourné en rond avant de m’avouer qu’il s’agissait d’une femme. Blanche. Quel prénom de merde. Une femme ! On ne peut pas lutter. Un mec, j’aurais pu faire le cake, lui défoncer la tronche, le ridiculiser. Mais une femme. Vous voulez faire quoi ? — Tu ne m’avais pas dit que tu aimais les femmes.— Je ne le savais pas.— C’est arrivé comment ?— Dans ...
    ... une soirée.— Détaille, s’il te plaît ; j’ai besoin de savoir.— Une soirée entre étudiants. Un mec me draguait. J’ai pas mal dansé avec lui, alors il croyait qu’il allait conclure. Il a essayé de m’embrasser. Je ne me suis pas laissé faire. Il avait un peu trop bu. Il est devenu agressif. Blanche est venue m’en débarrasser. Voilà.— Ensuite ?— On a bu quelques verres ensemble. On est rentrées avec un seul taxi qui devait la déposer chez elle avant de me poser ici. Quand on est arrivées chez elle, elle m’a proposé de boire un dernier verre. Je suis montée avec elle, et voilà.— Voilà quoi ? C’est tout ? Tu as juste bu un verre avec une femme et tu es amoureuse ?— Non, bien sûr. Chez elle, on s’est rapprochées. Je ne vais quand même pas te donner de détails. On a fait ce que des adultes consentants font ensemble.— Vous avez baisé ?— Fait l’amour.— Oui. C’est pareil.— Écoute, Alain, je suis désolée. Ça a été une révélation pour moi.— Tu es homo ?— Je ne sais pas. Mais j’aime Blanche.— Depuis combien de temps ça dure ?— Deux mois et demi.— Tu te fous de ma gueule ! Depuis deux mois et demi ?— Je suis désolé, Alain. Je ne savais pas comment te le dire.— Elle t’attend ?— Oui. Anaïs ne savait plus quoi faire de ses mains, se les malaxant nerveusement. J’avais presque autant de peine pour elle que pour moi. Ma vie était en train de s’effondrer, et je ne pouvais rien faire. Envolés, les rêves d’une vie entière avec elle. Envolés, les rêves d’une grande famille unie… Je me suis levé, sans ...
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