1. Au coeur de la Grande-Forêt


    Datte: 09/12/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, fhhh, frousses, rousseurs, poilu(e)s, forêt, amour, noculotte, Oral pénétratio, init, conte, pastiche, délire, humour, fantastiqu, merveilleu, sorcelleri, merveille,

    ... elles savaient cependant que le grand moment était arrivé. — Je crains de vous faire souffrir, déclara Hubert. Les deux hommes, inquiets désignaient leurs espadons qui atteignaient une taille plus que respectable. — Dans un si délicat réceptacle, nous risquons de faire du dégât, et des tournois de l’amour vous détourner. Même si vous nous semblez ointes de vos Saints Onguents.— Il faudrait nous aussi nous huiler, mais avec quoi ? se lamenta Guillaume. Amandine tendit le doigt vers son panier d’osier. — Là, j’ai une motte de beurre de près de deux livres, elle pourrait faire l’affaire, mère-grand ne m’en tiendra pas rigueur si à un autre usage je l’utilise. Aussitôt les deux paladins s’enduisirent généreusement le bourgeon terminal ainsi que le pétiole d’une épaisse couche de beurre, les deux jeunes filles prêtant même la main à l’opération et en goûtèrent quelques miettes. Des noisettes furent aussi étalées sur lèvres et pertuis. Les produits lactés sont vraiment nos amis pour la vie. Jambes ouvertes et relevées, allongées sur le dos, elles attendaient avec impatience le moment de la grande connaissance. Hubert, allongé sur Blanche, Guillaume sur Amandine, les futurs amants se regardaient, les yeux dans les yeux, oscillants entre inquiétude et envie. Les deux mandrins se positionnèrent à l’entrée des puits béants, se faufilèrent dans les chairs. Les futures ex-pucelles ouvrirent grand la bouche, les pupilles se dilatèrent et un grand sourire naquit sur leurs lèvres pourpres. ...
    ... Les hommes pénétraient d’un seul et lent mouvement ces territoires inexplorés. Seul un léger sursaut marqua la prise de leur ultime bastion. Elles s’ouvrirent encore plus aux assauts de leurs galants. Les gorges rougissaient, les souffles s’accéléraient, des paroles d’amour et de tendresse s’échangeaient, les mâles fesses s’agitaient, frénétiques. Les femelles devenues louves griffaient le dos de leurs compagnons. DesOuiii, Arggh, mon amour, fandédjou retentirent dans la clairière. Les hommes épandirent leur liqueur de vie sur les parois de ces grottes innocentes. Essoufflés et épuisés, Hubert et Guillaume roulèrent sur le côté pour ne point écraser les belles. Celles-ci se regardèrent et se sourirent, émerveillées. — C’était mille fois mieux que dans mes rêves les plus fous, murmura Blanche.— J’ai côtoyé les étoiles, chuchota Amandine. Elles se caressèrent les doigts, s’embrassèrent, point comme des amies, mais comme des amantes, les mains et les lèvres explorèrent les monts et vallons ; elles finirent par se retrouver tête-bêche, le museau enfoui qui dans une toison brune, qui dans une fourrure rousse. Quand les garçons reprirent leurs esprits, ils virent un étrange spectacle, fait de chevelures animées d’une vie propre, de fesses et de mains prises de frénésie. — Que font-elles ?— Je ne sais, mais elles semblent en tirer grand plaisir. Les deux compères se caressaient la tige en regardant ce charmant tableau. — Je constate, mon cher Guillaume que tu n’es pas insensible à ...
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