Justine : deuxième leçon (1)
Datte: 10/12/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... distanciation un peu narquoise, car je croyais ce genre de pratique réservé à la littérature érotique vue par Pauline Réage. D’un autre, cet aspect un peu folklorique de la soumission est très vite submergé par la chaleureuse excitation de devoir respecter les mêmes règles que O. J’obéis avec un peu de fébrilité. Mon maître semble cette fois-ci satisfait. Trois jours plus tard… — Donne-moi ton journal ! Il lit : jeudi, 12h50, j’arrive en avance. L’esthéticienne est une femme d’une quarantaine d’année qui m’accueille très aimablement. Une slave très jolie : assez grande, cheveux courts, yeux perçants. Elle est vêtue d’une courte robe noire sans manche, d’escarpins violets à hauts talons. Ses oreilles, dégagées de chevelure, sont ornées de belles perles nacrées et son poignet porte une montre d’une marque renommée, dont les riches vitrines longent le côté Est de la place Vendôme. Elle a l’assurance et la noblesse que procure souvent l’aisance financière. Elle a préparé tout le nécessaire, cire, lingettes, crème apaisante. Le cabinet est meublé d’un fauteuil identique à ceux utilisés en gynécologie. — Justine, tu viendras ici une fois par mois. À partir d’aujourd’hui, en accord avec ton maître, je participe à ton éducation. Je me prénomme Marianne et je sais être très douce. Tu verras, tu seras très heureuse. Allez enlève ta jupe et monte sur le fauteuil. Marianne règle les étriers et semble très professionnelle. Au bout de vingt bonnes minutes, ma chatte est aussi lisse que ...
... celle d’une petite fille mais elle est en feu. Enfin Marianne passe une crème apaisante. Elle joue avec ma vulve, découvre mon clitoris. Le professionnalisme de Marianne semble s’effacer et laisser la place à autre chose. Je commence à gémir. Le jeu dure un bon moment, j’apprends qu’une femme peut faire languir une autre femme bien plus longtemps qu’un homme. Je découvre qu’une femme peut aussi être très vicieuse : Marianne s’arrête lorsque que je suis au bord de l’orgasme. — Rhabille-toi ! Je t’invite à déjeuner. Nous partons vers une brasserie du centre-ville. Pendant le déjeuner, je suis décontractée et ce moment de convivialité me confirme que je ne lui suis pas du tout indifférente. Après le café, je la raccompagne chez elle. — Monte avec moi ! Je ne crois pas avoir le droit de refuser. Je n’en ai pas l’envie. Elle m’installe dans son salon, prépare des boissons, nous trinquons. Après le premier verre, elle ordonne : — Déshabille-toi ! J’ôte mes vêtements et prends la position d’inspection. Elle me détaille un instant de son fauteuil puis, se levant, va tirer les rideaux d’une fenêtre. Elle revient vers moi. Elle sourit et dépose un baiser léger sur les lèvres entrouvertes. Elle tourne autour de moi, sans me toucher… Simplement ses yeux, partout sur mon corps. Que pense-t-elle de moi ? Me voit-elle aussi belle qu’elle ? A-t-elle vraiment envie de moi, ou joue-t-elle un rôle que mon maître lui a attribué ? Quelles sont leurs relations ? Passant derrière moi, elle enveloppe ...