1. Déménagement


    Datte: 11/12/2018, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio,

    ... seulement parler.— D’accord, sors, je te rejoins, mais j’ai peu de temps. » Il l’a lâchée, fataliste, elle ne va peut-être pas venir, mais il n’y peut rien. Il se place en face, devant l’immeuble où ils se sont rencontrés. Il fixe la terrasse, mais personne n’apparaît. Le contact d’une main sur son épaule le surprend, c’est elle, elle est venue. — Partons d’ici, lui dit-elle, je ne veux pas me faire remarquer. Tu es en train de me causer des ennuis.— Excuse-moi, mais il fallait que je te revois, je n’arrive pas à t’oublier. » Elle le prend par le bras et l’entraîne. Ils se retrouvent devant le bistrot où ils ont lié connaissance. Ils entrent, elle la mine sombre. Le patron comprend qu’il vaut mieux ne pas les déranger. — Bon, qu’est-ce que tu me veux ? Nous avons fait l’amour, c’était agréable, très agréable même, je le reconnais, mais maintenant c’est fini. Tu n’as pas besoin de te forcer pour trouver des femmes, bâti comme tu es.— Éliane, depuis que je t’ai connue, je ne pense qu’à toi. Tout le temps, au boulot entre autre et cela a failli me coûter cher. Je veux que l’on se revoie. Chaque samedi je suis venu pour t’attendre au café. Je ne peux…— Je t’ai dit que je ne voulais plus te revoir, c’est clair. Je ne veux ni ne peux m’engager, oublie-moi.— Passons la soirée ensemble, nous pourrons en discuter.— Oui, mais on m’attend et je suis sur que l’on se demande ce que je suis en train de faire, tu ne te rends pas compte du tort que tu me fais.— Mais si je te fais perdre de ...
    ... l’argent, je peux te le compenser et même plus si tu veux. » Elle regarde sa montre puis fait la moue. — N’importe comment maintenant ce n’est pas la peine que j’y retourne, on ne m’attend plus. Tu veux passer la soirée avec moi ? D’accord, après je te quitte.— Si tu veux nous pouvons manger ici, puis nous irons discuter ailleurs. » Hervé appelle le patron et lui commande le repas. Pendant qu’ils mangent, il essaie de lui expliquer qu’il veut mieux la connaître. Le peu de temps qu’ils ont passé ensemble l’a enthousiasmé et il voudrait qu’elle reste au moins son amie. Elle reste silencieuse, mange calmement, le regarde, l’écoute avec attention. Mais son visage reste impassible, comme si toutes ces paroles ne la concernait pas. Pourtant elle est obligée de se retenir pour ne pas lui avouer qu’elle aussi voudrait continuer cette relation, mais elle la juge impossible. Ils sont repartis, il lui a pris la main qu’elle ne lui a pas refusé. Mais c’est un membre inerte, comme mort. La soirée est douce, il lui parle, lui avoue qu’il l’aime, qu’il est prêt à vivre avec elle, à l’aider si elle en a besoin. — Je n’ai pas besoin de toi. Je me débrouille très bien dans la vie et j’ai suffisamment d’atouts pour subvenir à mes besoins. Ce que je fais est dur, c’est vrai, mais ça me plait et aucun homme ne parviendra à me faire renoncer à ça.— Mais nous avons passé un moment merveilleux, nous avons eu du plaisir, tu ne peux pas le nier !— C’est vrai tu m’as fait jouir, tu es un bon amant, mais ...
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