1. Déménagement


    Datte: 11/12/2018, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio,

    ... quelque sorte.— Mais alors si vous êtes libre, je peux vous inviter à prendre un verre, pas chez votre patron, mais un peu plus loin, je connais un petit bistrot sympa.— Oh après tout ! J’accepte. Je vais poser le plateau et je me change.— Je vous attends en bas. » Elle n’a pas mis longtemps pour ressortir du café. Pour cette journée de printemps elle a une robe claire, légère, arrivant au genoux mais fendue sur le coté. Lorsqu’elle le rejoint, elle court pour traverser la rue entre les voitures, une cuisse apparaît furtivement. Dans la foule assez fournie de cette fin de soirée, il lui prend la main pour la guider et surtout ne pas la perdre. La main féminine, ferme s’accroche à celle vigoureuse de l’homme. Ce simple contact énergique les rapproche l’un de l’autre. À la solidité masculine est accrochée la détermination féminine et cela leur convient à tous deux. Il bifurque soudain dans une petite rue moins animée. Dans ce silence relatif ils peuvent échanger des banalités. Ils ne se sont pas lâchés bien qu’il n’y ait plus de risque de se perdre. L’homme s’arrête devant une devanture ancienne avec de petits carreaux. Ils pénètrent dans une salle vieillotte avec tables en marbre, comptoir avec une barre de cuivre. Le patron sourit aux nouveaux arrivants et ils vont à une table contre la vitrine. Les rideaux les masquent à la rue, mais eux peuvent par les trous des broderies regarder les passants. Assis face à face, ils se regardent en souriant. — Je m’appelle Hervé, on va ...
    ... pas utiliser les mondanités.— Eh bien moi c’est Éliane.— J’aime bien ce troquet, il est peu connu et on y est au calme. » Le patron s’approche et leur demande : — Qu’est-ce que je vous sers ?— Pour moi une Suze Picon. Et toi, oh pardon…— C’est pas grave, un Dubonnet. On peut se tutoyer, n’importe comment il y a peu de chances que l’on se retrouve.— Pourtant j’aimerais bien, tu es très sympa, ce qui est assez rare chez les …— Serveuses, tu peux le dire. Et toi bien poli pour un déménageur. » Ils rient tous les deux de leurs critiques réciproques. Ils parlent de la fatigue de leur journée, commentent les aléas de leurs métiers en dégustant leurs boissons sans qu’aucun ne songe à quitter l’autre. — Que fais-tu ce soir ? demande Hervé.— Oh rien de particulier, j’ai fini ma journée.— Moi aussi, si on mangeait un morceau ici, le patron sert un menu classique mais succulent et surtout copieux. Ne dis rien, je commande. » Après une soupe à l’ancienne, ils dégustent une saucisse aux lentilles et une tarte maison pour terminer, le tout arrosé d’un vin assez charpenté qui fait un peu perdre la tête à Éliane. — L’appartement où tu étais a l’air drôlement chouette.— Oui, il est pas mal, lui répond Hervé. Tu veux le voir, j’ai encore la clé. Si tu es d’accord on peut y aller, personne ne dira rien.— Ben si ça ne déranges pas, volontiers. » Et après un café, ils retournent à leur point de départ. Il est tard, la nuit est tombée, le quartier a retrouvé son calme. Le café est toujours éclairé, ...
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