Déménagement
Datte: 11/12/2018,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
... J’ai du travail qui m’attend. Mais je n’ai été qu’une pute, ou plutôt une conne puisque c’est moi qui aie payé la chambre. Je me suis fait doublement baiser. Alors laisse-moi tranquille.— Pourquoi ne pas nous revoir puisque tu passes un moment agréable avec moi. Je ne te parlerai plus de mon amour, nous nous verrons seulement pour le plaisir. Laisse-moi au moins payer. » Il se lève pour lui donner de l’argent, mais elle a déjà ouvert la porte, sort et dévale l’escalier en courant. Hervé est de plus en plus amoureux. La manière d’agir d’Éliane dénote une volonté, un caractère farouche. Mais aussi une liberté dans le sexe qui lui confirme ce qu’il soupçonnait, craignait : c’est une professionnelle de l’amour. Mais il la sauvera. Éliane est perdue. Hervé lui manque, et ce n’est pas seulement sur le plan sexuel. Sa gentillesse, sa détermination lui plaisent, elle est amoureuse. Mais elle ne veut pas céder. Elle a organisé, programmé sa vie et un homme n’y a pas la place, surtout un gars qui lui a avoué squatter. Il a probablement un travail précaire comme dans le bâtiment et elle ne tient pas à avoir à l’entretenir. Tous les samedis il revient au café, attendant patiemment une éventuelle apparition de celle qu’il aime. La caissière l’a repéré. Il occupe son temps à surveiller également l’extérieur, au cas où elle arriverait par la rue. — Vous désirez autre chose ? » Elle est là, devant lui avec son plateau. Il est surpris, follement heureux, tellement heureux qu’il reste muet. — ...
... Je reviendrai quand vous aurez réfléchi. » Et elle est repartie. Mais elle revient rapidement. — Je te veux toi, rien que toi !— Alors sors, je ne veux pas me faire remarquer.— On peut se retrouver, au bistrot comme les autres fois.— Si tu veux, mais alors dans deux heures, je suis occupée. » Et elle repart vers le comptoir. Il sort, fou de joie. C’est elle qui est venu le contacter ! Puis il réalise qu’elle a agi ainsi parce qu’il la gênait dans son travail. Enfin le principal, c’est qu’elle ait accepté de le revoir. Collé contre la vitre du bistrot, il surveille la rue à travers le rideau. Déjà plus de deux heures et elle n’est toujours pas là. Enfin elle apparaît, qu’elle est belle ! Elle entre, va directement à la table, s’installe et demande : — Comme l’autre fois : la bouffe et le cul ? Chaque fois que je voudrais travailler ce sera comme ça ?— Non, tu te trompes, si je viens, c’est que je t’aime. Oui mangeons, si tu le veux. Pour le reste, je ne veux pas t’imposer de contraintes. Ta seule présence me suffit. Passer une soirée avec toi, c’est le plus grand bonheur pour moi. » Elle est décontenancée par ses paroles. Elle est venue ce soir parce qu’il lui manque, elle a besoin de son amour, mais surtout de sentir son corps qui la transporte, elle ne pense qu’à ça ! Et voilà qu’en plus il faut qu’elle lui demande de la baiser. Pendant le repas il lui propose de vivre avec lui. Il lui laissera sa liberté, assurera les dépenses, elle n’aura plus besoin de faire des extras. ...