1. La vie reprend : il faut s'adapter.


    Datte: 11/12/2018, Catégories: fh, hplusag, fplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, historique,

    À la suite d’un raid sur le port de Dorbauxe, des prisonniers, hommes, femmes, enfants sont emmenés en captivité. Les civils, après avoir été enfermés dans des entrepôts durant une semaine voient des améliorations se produire. Le gouverneur est venu les visiter. Il était mécontent que les militaires aient cru bon de les ramener. Il a trouvé indigne qu’ils soient enchaînés et les fers sont tombés. Il leur a fait quitter les trois entrepôts où ils étaient entassés pour les expédier à la sortie de la ville dans un ancien couvent, désaffecté depuis que Henry VIII l’aïeul du Roi avait quitté le giron de l’Église pour pouvoir répudier sa femme et épouser une jeune beauté. Les locaux avaient été transférés à l’armée, mais n’étaient pratiquement plus utilisés. Y mettre les prisonniers a, aux yeux du gouverneur, un triple avantage. Primo, libérer des entrepôts situés près du port. Secundo, les installer dans un endroit plus facile à surveiller. Tertio, faire restaurer et entretenir les bâtiments quelque peu négligés. Le couvent est un vaste espace entouré de hauts murs. Les prisonniers sont confinés dans la clôture. Dans l’autre partie est installée la garde. Les anciens dortoirs, une fois vidés et nettoyés, retrouvent leur ancienne fonction. Le plus vaste servira aux familles, l’autre aux isolés. Ce dernier est divisé, plutôt symboliquement, en deux parties : une pour les hommes, une pour les femmes. Les cuisines reprennent leur activité, de même que les ateliers. Dorbauxe est connu ...
    ... pour ses toiles et nombreux sont les tisserands capturés. Le gouverneur fait venir des métiers à tisser, du matériel de cardage et de filage. Quelques tailleurs fabriqueront des uniformes. Tous ne sont pas utilisés à l’intérieur de l’enceinte. Tous les matins plusieurs dizaines d’hommes et de femmes se voient mettre une chaîne à un pied pour aller travailler à l’extérieur à des travaux de terrassement ou de voirie et même quelque fois pour être loués à des particuliers. oooOOooo Mathieu Lescot, quarante ans, plutôt bel homme, est un marchand armateur, jurat de la ville. Les mauvaises langues disent qu’il a un boulier à la place du cœur et qu’avec son épouse Marie-Jeanne, s’ils n’ont pas d’enfant après quinze ans de mariage c’est qu’ils passent leurs nuits à spéculer, préparer des négociations commerciales ou compter leurs écus. Son épouse était absente de la ville le jour du raid, il est donc seul. De ne plus avoir de projets ou de calcul à faire le laisse désemparé et lorsqu’il lui est demandé de travailler avec ses mains et non plus avec sa tête, il est perdu. Une nommée Jacqueline Lechamp le prend un peu en pitié de le voir démoralisé et l’aide à s’acclimater à cette nouvelle existence. À peine vingt ans c’est une assez jolie fille encore fraiche. Elle est mariée depuis deux ans à un petit métayer. Elle a eu une fille perdue à six mois emporté par une fièvre tierce. Childebert, son mari, la bat. Elle ne connaît de répit que lorsqu’il est sobre, ce qui est rare, ou quand il ...
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