1. La croisière (4)


    Datte: 14/12/2018, Catégories: Hétéro

    Chapitre 7 : 4ème jour de navigation Raphaëlle et Isabelle se réveillent en même temps. Isabelle a un peu de mal à émerger. Il faut dire que, depuis le début de cette croisière, ses nuits sont courtes. Sa fille est toujours pelotonnée contre sa mère, amusée, un peu tendue de sentir contre elle le corps nu de sa maman. — Bonjour, mon bébé. Tu as bien dormi ? — Oui maman, et toi ? — Aussi. Dans le carré, Marc, en faisant le moins de bruit possible, est en train de préparer le petit déjeuner, et les odeurs de café et de pain grillé éveillent l’appétit des deux femmes. — Humm, on a de la chance d’avoir un coéquipier bon marin, attentionné et bon cuisinier. — Et moi qui croyais que tu l’appréciais pour d’autres aptitudes… — Raph… — Je plaisantais, maman. Isabelle se lève et passe rapidement prendre une douche dans le cabinet de toilette de leur cabine. Elle revient en s’essuyant vers Raphaëlle qui observe sa mère nue, très belle. — Allez, debout, paresseuse ! On a pas mal de navigation aujourd’hui. — Oui, oui je me bouge. — Je vais m’habiller, ma puce ; et, s’il te plaît, ne fais aucun commentaire. Raphaëlle la regarde sans bien comprendre, puis elle sourit – mais sans aucun commentaire – en voyant sa maman enfiler un haut à fines bretelles et une jupette, sans aucun dessous. Isabelle sort de la cabine pour rejoindre Marc. Ils échangent un très long baiser d’amants complices. Raphaëlle les rejoint. — Ça va, tous les deux ? Je ne vous gêne pas ? — Bonjour, Raphaëlle. Les voisins ...
    ... ne t’on pas dérangée cette nuit ? — Ne m’en parle pas : ils ne ferment même plus leurs portes tellement ils sont pressés de faire leurs petites affaires ! Isabelle la fusille du regard, et sa fille lui répond par un sourire faussement candide. Ils partagent le petit déjeuner. Comme toujours, la conversation roule entre les trois convives. Isabelle monte les quelques marches qui mènent du carré au pont du bateau, sachant pertinemment que Marc la suit et qu’il doit voir qu’elle ne porte pas de culotte. Elle est heureuse de ce qu’elle ressent ; gênée, bien sûr, mais avec un sentiment de liberté si nouveau pour elle… Il fait extrêmement lourd. Ils quittent le port et mettent les voiles mais, avec un vent aussi peu établi, ils sont rapidement obligés de passer au moteur. Ils en profitent pour faire du rangement et du nettoyage, puis Raphaëlle qui a pris une grande serviette et de la crème solaire va s’allonger sur la plage avant du voilier. Elle retire son haut et son short, et juste vêtue de son bas de maillot elle s’allonge pour profiter du soleil. Marc est allongé sur la banquette du cockpit, près de la barre. Isabelle est venue s’installer contre lui. Le dos bien calé contre le torse de son amant, elle profite de ces moments de calme. Le voilier avance régulièrement au moteur ; à part veiller aux trajectoires des autres bateaux, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que profiter du soleil, du plaisir d’être au milieu de l’eau loin de l’agitation de la vie citadine. Elle sent ...
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