1. La Queue du Diable (Our Demon Side CH1) (2)


    Datte: 15/12/2018, Catégories: Hétéro

    ... passion. Et le premier à profiter de cette aubaine était Tempter. Il est vrai que Père ne lui avait pas pardonné le meurtre de sa quatorzième femelle similicienne… Peut-être était-ce pour ça qu’il voulait s’attirer ses faveurs en baisant Wara ? Ça promettait d’être intéressant. Prisonnier de ce corps fatigué de vieil humain, je cessai de suivre cette dernière et l’observai s’éloigner au pas de course. Je la reverrai bien assez tôt. M’assurant que personne ne regardait dans ma direction, je croisai les poignets et lâchai un sifflement volontairement lugubre. Seuls les enfants directs du Diable pouvait aller et venir ainsi à Infra : la plante de mes pieds me picota un instant et, d’un coup, je me volatilisai. *** — Reste éveillée, ma bonne Wara… Aller, ne t’endors pas, ne t’endors pas… Du nerf, ma grande ! Il était près de minuit, et je me forçais à parler pour ne pas sombrer dans le sommeil, assise à mon bureau dans mon petit appartement miteux aux poutres de toit apparentes, dans le quartier mal fréquenté de Pigalle. Je ne voulais pas le revoir, être confrontée à nouveau à son regard émeraude remplit des flammes de l’enfer. Damné soit cet incube de malheur ! Déjà deux nuits qu’il hantait mes songes, le saligaud. C’était toujours pareil : à chaque fois que je fermais les yeux, il m’apparaissait. Il se tenait debout, devant moi, diablement sexy avec son air de bête féroce avide de sexe. Moi, j’étais frustrée au plus haut point de le voir entièrement habillé, jamais il ne se ...
    ... montrait nu. A chaque fois, j’étais assise sur le même lit recouvert de soie rouge, dans une espèce de chambre aux murs de pierres sombres et baignée de la lumière des flammes d’une cheminée encastrée dans le mur. Tempter demeurait juste debout, et me fixait les mains dans les poches, tandis que je me tortillais sur le lit, incapable de me lever et de le toucher, comme si des liens invisibles me ligotaient au lourd matelas. Le regard dont il me couvait était si intense, si brûlant et reflet de pensées obscènes, qu’il suffisait à me faire mouiller suffisamment pour former une large tâche humide sur le tissu écarlate. Mes seins nus étaient douloureux, mes tétons dressés à l’extrême n’attendaient que son contact. En proie à une torture que je savais qu’il n’ignorait pas, je le suppliais en haletant : — Tempter… Tempter, baise-moi. Tempter, s’il te plaît approche et touche-moi… Je te veux… Tout entier… Viens Tempter, je prononcerai ton nom autant de fois que tu le voudras, je te laisserai me faire ce que tu veux. Oh, Tempter… Alors, ses lèvres s’étiraient en un sourire narquois, et je savais qu’il n’en ferait rien. Il prenait trop de plaisir à me faire souffrir, car ce vide en moi devenait si dérangeant en sa présence qu’il s’agissait bien de souffrance. Parce que je me sentais blessée, humiliée de sentir mon corps réagir à ce point pour un connard de la sorte, je me mettais à hurler. — Fils de pute ! Jamais tu ne m’auras à nouveau ! Je te tuerai ! Et là, tandis que je déversais sur ...
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