1. Visite d'adieux


    Datte: 15/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... te font honte et que tu caches tout le temps. Je dégrafe ton petit haut bon marché, tes yeux tentent un sourire mais tu as peur, peur d’être à contretemps, peur de prendre une grande tarte. Tu es maquillée, trop de noir autour des yeux, je mouille mon pouce et le passe sur tes paupières pour faire dégouliner tout ça. Ton soutif est rembourré comme un siège de notaire. Tu redoutes que je le détache, tu redoutes que je voie ce qui manque et l’état de ce qui reste. Je le sais et je ne vais pas t’épargner cette humiliation. Deux déchets pendants couverts de vergetures à l’aréole déconfite. Quel débris, tu n’as même pas trente ans. Pas de quoi bander. Heureusement que ton cul peut encore donner des idées. Tu es là, les cheveux haut serrés en chignon. Tu crois que ça te donne de la prestance, moi je trouve que ça te donne l’air con de celle qui veut se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Dominatrice, par exemple. C’est ce que tu dois faire croire à tous les minets qui te baisent. Autoritaire pour dicter ce que tu prends et ce que tu laisses dans l’intimité factice d’une chambre d’hôtel à bon marché. Je sais que tu baises sans arrêter de calculer ce que tu dois faire, quand tu dois le faire, jusqu’où tu dois le faire. Tu es juste une chieuse qui a en face d’elle des branleurs qui gicleraient leur foutre au prix de n’importe quelle concession. Le contrôle quoi ! Juste le contrôle pour se dire en sortant qu’on a gagné le match ! Je parie que tu baises avec ton soutif ou que tu ...
    ... passes ton temps à masquer tes momies avec un drap ou une serviette. Tu es là. Des larmes font maintenant dégouliner l’eye-liner que j’ai généreusement graissé sur tes paupières. C’est bien tes larmes, ça parle les larmes. Relève-toi. Et ne couvre pas tes seins avec des mains. Tu les as tellement cachés que personne, je suppose, n’a jamais osé jouer avec. Je n’ai pas besoin d’être devin pour imaginer les limites de tes jeux amoureux, nous en avons tellement souvent débattu. Mais la partie théorique et philosophique a pris fin dès que tu es entrée dans cet appartement. Tu es grotesque, le chemisier ouvert sur les plis de ton ventre avec les seins qui pendent. Je te laisse là, juste pour savoir comment tu vas tenter de sortir de la situation. Je sais que tu n’as pas envie de moi, que mon corps grassouillet de vieillard te dégoutte et qu’il t’a toujours été impossible d’imaginer un rapprochement physique avec moi sans éprouver une forte nausée. Mais je sais aussi que je t’ai souvent faite mouiller par mes écrits ou mes conversations au téléphone. Je suis déjà entré dans ta sphère intime et j’ai déjà agi sur ton désir. Je me souviens de cette soirée où pendant plus d’une heure nous nous sommes branlés respectivement en se versant au téléphone des douceurs érotiques dans les trompes d’Eustache, celles de Fallope étant trop distantes. Tu as fini par exploser et j’en ai éprouvé une telle victoire que j’ai giclé simultanément comme un porc. Tu es là. Et quand je pense à ces quelques ...