Appât pas à pas - Histoires de Sexe

Appât pas à pas

... Il s’attendait à un refus ferme de celle-ci, mais à sa surprise celle-ci sembla accepter l’idée et sortit du bureau. La perspective d’en finir au plus vite devait compter pour elle. Marc se demanda comment elle allait présenter la chose. Allait-elle sèchement intimer l’ordre à Fanny de se déshabiller ? Cela pouvait être assez comique, mais il préféra quand même éviter d’aller voir. Et puis, il avait du travail à faire pour installer la caméra et préparer quelque chose sur son ordinateur, hors de la vue de Mathilde. De ce qu’il connaissait de Klein, cela pouvait s’avérer payant. Cinq minutes plus tard, Mathilde était de retour, avec une tenue qui lui plut bien. Le haut moulait son torse mince – il se demanda un instant si Mathilde portait un soutien-gorge. Il n’en voyait pas trace, mais poser la question aurait été malvenu. Sans doute utilisait-elle un modèle discret, et comme elle ne quittait jamais sa veste d’uniforme, il n’avait jamais pu s’en rendre compte. Le pantalon, de même longueur que le sien, mais pour le reste une taille en dessous, ne nécessitait pas de ceinture, ce qui était heureux, le ceinturon réglementaire n’ayant aucune chance de pouvoir passer pour autre chose que ce qu’il était. Esthétiquement, le résultat n’était, ma foi, pas déplaisant du tout — Si je n’ai pas à me baisser, ça ira, se plaignit-elle.— Oui, mais vous êtes parfaite pour votre rôle. Je n’aurais jamais cru qu’un pantalon d’uniforme puisse être un instrument d’exhibitionnisme… Mathilde le ...

... regarda d’un drôle d’air. — Vous avez écrit à Klein que je m’habillais en général en jupe, il me semble ? Comment justifier cette tenue ?— L’exception qui confirme la règle ! Souvent femme varie ! Peu importe, normalement il ne verra que votre visage et votre buste, mentit-il. Si jamais il vous demande d’en voir plus, il sera tellement impressionné qu’il ne se posera pas de question, dit-il avec un plus de conviction. Néanmoins, Mathilde avait soulevé un point valide, et Marc réfléchit une minute avant d’élaborer le message de réponse. — Déménageuse, merci, protesta Mathilde, pendant que Marc décollait les posters du le mur opposé : ils étaient destinés à faire ressembler la pièce à une chambre de jeune fille, et ne convenaient pas cette fois.— J’ai exagéré un peu pour qu’il soit heureusement surpris, dit Marc, un peu étonné non du fait que Mathilde proteste, mais que cette protestation porte sur ce qui ressemblait bel et bien à une coquetterie. Il reprit :— Ces murs sont très moches, vous direz que vous vous êtes enfermée dans le local d’archives pour être tranquille.— Cette fois, je vais devoir prendre le clavier…— Il y a aussi un micro, vous vous parlerez, c’est plus simple. La caméra du PC ne marche plus, mais j’en ai installé une autre. Marc décrocha le tableau blanc du mur et le plaça juste derrière la caméra, elle-même fixée par un clip en haut de l’écran. — Je resterai là, hors champ. Éventuellement j’écrirais si j’ai une idée qui puisse apporter quelque chose. Mais ne ...