Voyages
Datte: 09/08/2017,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
couplus,
hépilé,
fépilée,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
fgode,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
jouet,
jeu,
sm,
init,
confession,
sf,
... métaphore, celui-ci exprime de vive voix ce qu’elle ressent : — Te voilà prête, « a-corps-dée ». Le concert peut commencer. Ce long « accordage » leur a permis d’atteindre un état d’esprit particulier, presque une transe. Leurs consciences se sont enfoncées aux tréfonds de leurs êtres, devenues simples observatrices de la symphonie qui se développe petit à petit. Entrés en résonance, instrument et musicien se livrent l’un à l’autre sans retenue, corps et âmes, sensations et émotions. Ils se fondent, ne forment plus qu’un être vibrant aux plus subtiles harmoniques du plaisir. Braise est encore debout, aveuglée, bâillonnée par sa petite culotte, le cou cerclé d’un collier de cuir noir, les bras ramenés dans le dos, les épaules rejetées en arrière pour mieux exhiber sa fière poitrine durcie par l’excitation. De fines chaînettes enserrent son ventre et ses seins, avant de descendre soutenir les fines cuissardes qui enrobent d’une seconde peau des jambes qu’elle a gardées largement écartées, comme pour assurer son équilibre. Ce même réseau d’acier maintient la perverse pièce de cuir qui plonge entre ses fesses pour venir recouvrir la seule flamme de son pubis, livrant traîtreusement tout ce qu’un slip se doit de protéger. Or et feu sont sublimés par la nuit. Ardent est juste derrière elle, sa nudité élémentaire contrastant avec la mise sophistiquée de sa partenaire, sa blancheur incandescente répondant à ses teintes chaudes et sombres. Au mâle membre durci aux feux du désir, ...
... répond le jus exprimé par le tendre fruit femelle, qui s’écoule déjà le long des deux peaux recouvrant ses cuisses. — Ne résiste pas… Il se rapproche très légèrement, frôle doucement quelques-unes de ses courbes. Elle vibre intensément, s’abandonne à l’orgasme qui la submerge. À l’écoute de son instrument, il perçoit parfaitement la torride mélodie de son plaisir, la partage, l’accompagne, lui offre la sensation de ses doigts sur son ventre, ses fesses, ses seins, sa peau lustrée de sueur et d’un fluide plus intime lorsque qu’il descend caresser, à la frontière entre les deux épidermes, l’intérieur de ses cuisses. Il n’a même pas eu besoin d’approcher des cordes les plus sensibles pour qu’elle chante une première fois. Elle s’est laissée aller contre lui, plaquant son dos contre sa poitrine, enserrant de ses fesses son membre érigé. Mais il ne jouit pas, il ne doit pas jouir. Le plaisir du musicien, c’est le chant de son instrument. Il doit rester concentré jusqu’à la dernière note avant de pouvoir se relâcher. L’instrument se livre, le musicien se contrôle. À la jouissance de l’abandon complet répond celle de la maîtrise totale. Sans un mot, il l’entraîne sur le lit et la positionne pour la suite des opérations, dans cette posture tellement classique et pratique, obscène et humiliante, à genoux, les cuisses ouvertes, les fesses en l’air, le dos cambré, le buste et le visage pressés contre les draps. Ils se délectent du double plaisir que leur offrent leurs perceptions respectives ...