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Pirates!
Datte: 18/12/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,
... proche de la couleur de l'océan qui se dirigeaient sur lui. Il avait remarqué aussi plusieurs gros bidons en plastic à l'arrière qui alimentaient directement les puissants moteurs. Plus aucun doute possible c'était bien des pirates. Il s'était dit que s'il parvenait à toucher un de ces bidons rempli d'essence, le feu se communiquerait aux autres bidons, que tout exploserait, que cela fera diversion et surtout que cela découragerait peut-être les pirates. De toute façon que faire d'autre? Jean-Jacques était décidé de vendre chèrement sa peau. Surtout qu'avec les deux femmes à bord il se doutait bien de ce qui risquait d'arriver et de se passer... Son voilier ne valait pas grand chose pour les commanditaires. A bord, à part le téléphone, un ordinateur portable, un peu d'argent, il n'y avait pas grand chose de valeur non plus. Les seules choses de valeur aux yeux des pirates était les deux femmes ...!!! Il avait décidé de jouer sa dernière carte. De faire un coup de poker comme on dit. Il avait chargé le pistolet qui tirait les fusées de détresse. IL avait visé l'arrière d'une des embarcations, près du moteur, là où se trouvait les gros jerrycans plein d'essence. Lorsqu'il avait fait l'armée, Jean-Jacques avait toujours été un très bon tireur. Avec un peu de chance et de concentration, la fusée ferait exploser un jerrycan, provoquerait l'explosion des autres bidons, détruirait la barque et enverrai ses occupants à l'eau. Cela ferai réfléchir les autres qui peut-être ...
... hésiteraient, ou renonceraient et rebrousseraient chemin. Il avait soigneusement visé, en gardant tout son calme, ou du moins en essayant de le garder. Il avait tiré, non en l'air mais horizontalement en direction d'une des embarcations. La fusée était partie. Mais Jean-Jacques avait mal évalué les distances et la fusée était tombée à côté. Il avait tiré une seconde fusée. Il avait eu un peu plus de chance semblait il, car la fusée était partie droit sur la plus proche des barques. Elle aurait pu atteindre son objectif, mais le barreur du skiff avait donné un violent coup et il avait brutalement changé de direction et la fusée était juste passée derrière les moteurs. Il s'en était fallu de peu. Mais Ce que Jean-Jacques avait oublié c'était que ces pirates étaient à la base pour la plupart d'entre eux des pêcheurs, rompus à la navigation et habitués aux dangers de la mer. Les pilotes des skiffs semblaient eux aussi avoir compris les intentions de Jean-Jacques. Immédiatement les quatre embarcations s'étaient écartées les unes des autres et semblaient prendre des directions différentes. Il avait alors réalisé que les skiffs menaient une action d'encerclement du voiler et qu'elles arrivaient sur eux à grande vitesse. Deux du côté bâbord et les deux autres du côté tribord. Puis des tirs d'armes automatiques s'étaient fait entendre. Les mecs ripostaient tout simplement à son attaque. Ça tirait des quatre pirogues en même temps. Certainement à cause de sa panique, de son affolement et de son ...