Pirates!
Datte: 18/12/2018,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur,
... aurez en répondre devant la justice!!!". Ce qui lui avait valu d'autres gifles. Sylvie n'avait vraiment pas comprise que dans la culture de ces hommes, les femmes n'avaient qu'un seul droit, celui "de fermer leur gueule!!!". Jean-Jacques lui faisait signe de se taire. Marion elle aussi lui disait doucement " Mais tais toi, ferme la, merde!!!". Marion qui avait pourtant un caractère très rebelle, révolté et insoumise ne disait rien. Elle avait la tête baissée et surtout elle essayait de se faire oublier le plus possible, de se faire la plus petite possible. Sylvie, qui pourtant n'était pas idiote, puis qu'elle était ingénieure, semblait ne pas trop comprendre la situation dans laquelle ils se trouvaient, où elle se trouvait... Elle parlait de "donner de l'argent", de "compte à rendre devant a justice...". Elle paraissait hébétée, étonnée, ahurie même... Elle semblait ne pas se rendre compte. Au lieu de se faire oublier comme Marion, elle s'agitait et elle remuait beaucoup Elle bougeait sans arrêt. Elle regardait de façon curieuse autour d'elle. Bref elle ne faisait rien pour se faire oublier. Il y avait ensuite eu une longue conversation entre le capitaine du cargo et trois autres gars qui semblaient être ses seconds. Discussion très animée. Jean-Jacques essayait de comprendre mais il ne comprenait rien, car les quatre hommes parlaient dans leur dialecte. Ce que Jean-Jacques comprenait très bien par contre, c'est qu'ils étaient le principal sujet de cette conversation, car en ...
... parlant, les quatre les regardaient très souvent. Le capitaine parlait et les trois autres acquiesçaient et approuvaient en faisant "Oui" de la tête, en hochant la tête. Ce qui était pas très rassurant non plus c'est que les trois hommes les regardaient en riant à mesure que leur chef leur parlait ... Puis le commandant du cargo avait longtemps parlé à sa radio et ensuite avec un portable. Comme l'homme parlait avec respect et politesse, Jean-Jacques avait compris qu'il devait parler avec son supérieur, très certainement son commanditaire et qu'il lui rendait compte. Jean-Jacques n'entendait pas tout et ne comprenait pas tout. Mais le peu qu'il entendait le surprenait et surtout l'inquiétait beaucoup. "NO SIR - I'am sorry, verry sorry Sir - Bad pièce of information - Be say feel sorry - NO No YES YES AMERICAN - NO no small sailboat. little sailboat. Not only a single killed man hanging the attack" "NON Monsieur - Je suis désolé vraiment désolé Monsieur - Mauvais renseignements - Un tout petit voilier - Oui oui un Américain - Non seulement un seul homme tué pendant l'attaque - Il s'est défendu - Il nous a tiré dessus - Non le petit voilier a rapidement coulé - Non rien n'a pu être récupéré - Désolé Monsieur " Voila ce que Jean-Jacques pouvait entendre et comprendre. L'homme mentait à son commanditaire. Il prenait un risque énorme et il jouait un jeu très dangereux de mentir ainsi. Mais il mentait intelligemment puisqu'il avait acheté le silence de ses seconds et qu'il mentait ...