1. Provocations retenues


    Datte: 10/08/2017, Catégories: grossexe, neuneu, vacances, campagne, magasin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, nonéro,

    La collection « Antilogies » regroupe des textes courts, proposés par un panel d’auteurs recomposé en fonction du sujet « antilogique » mis en ligne sur le forum Revebebe durant le mois en cours – tout membre peut soumettre son ou ses sujets d’antilogies. Tous les lecteurs peuvent avoir accès au forum pour participer – ça se passe dans l’espace public ! Pour en savoir plus, c’est là : Concours et jeux d’écritures / FOIRE AUX QUESTIONS – LES ANTILOGIES, COMMENT FAIRE … ? ____________________________________________ Sommaire — Faner est la plus belle chose du monde. C’est batifoler en remuant du foin dans les prairies. C’était la petite postière, si comique sous son gros casque rose. Le moteur de son scooter hachait doucement l’air tiède du matin. Je ne fanais pas, en réalité, je mettais en petits tas l’herbe de ma pelouse que je venais de tondre. — Madame de Sévigné est donc encore au programme ?— Oh ! Il y a déjà longtemps que j’ai quitté l’école.— Vous êtes bien jeune, pourtant.— Merci. Mais pas tant sur ça, quand même. Savez-vous que j’ai presque quarante ans ?— Vous ne les faites pas. Elle a souri. Elle a coupé le moteur de son scooter bleu. — J’ai quelque chose à vous faire signer. Elle fouillait dans sa sacoche. C’était le livre que j’attendais. — Signez ici. Elle n’avait pas de stylo. En fait, elle en avait un dont l’agrafe dépassait de la poche de son blouson.« Mais il est peut-être hors service… » ai-je pensé en rentrant chez moi. Elle me suivit. — C’est gentil chez ...
    ... vous.— Vous trouvez ? J’avais signé. Elle ne partait pas. — Il fait chaud. J’étouffe sous ce casque. Elle l’a enlevé et l’a posé sur la table. Une cascade de cheveux blonds ! Et un sourire, et un regard d’un bleu… — J’ai le temps aujourd’hui. On peut bavarder, vous et moi ?— Mais… bien sûr. Vous voulez vous asseoir ?— Merci. Elle s’est posée délicatement sur une des chaises de la cuisine. Elle a déboutonné son blouson, elle a croisé ses jambes. Sa jupe bleu foncé était assez courte pour que je voie de beaux genoux, bien lisses, et même un savoureux morceau de cuisse. — Vous vivez seul, ici, je crois ?— En effet.— Vous ne vous ennuyez pas ?— Non. Je lis, je tonds ma pelouse, et je… En fait, un peu de compagnie me ferait le plus grand bien, je l’avoue. Puisqu’elle semblait me draguer, pourquoi ne pas tenter ma chance ? Je suis un retraité de fraîche date, et les femmes… enfin, ça s’est toujours bien passé, entre moi et les femmes. Certes, la dernière est partie récemment, mais… — Ah ! Vous voyez ! Vous êtes jeune encore.— J’ai encore de belles semaines devant moi.— En plus, vous avez de l’humour. Vous convenez à merveille !— Croyez-vous ?— J’en suis sûre.— Eh bien, voulez-vous boire quelque chose ?— Très volontiers. Elle m’a suivi dans le salon. — Votre bourbon me fera tourner la tête. Je ne vais plus savoir ce que je dis, ni ce que je fais. N’en profitez pas, surtout !— Loin de moi l’idée d’en abuser.— Oh, comme je suis déçue !…Vous avez des enfants, des petits-enfants aussi, ...
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