50 P’tit branleur sexy (torse nu, casquette à l'envers)
Datte: 10/08/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... après je te suce… ». « Win, first ! » je t’entends lâcher, un petit sourire lubrique au coin des lèvres. Gagne d’abord… putain… soudainement, j’ai l’impression que tu as déjà fait un pas vers le grand saut… que tu as déjà « accepté » l’idée de déroger à ta règle « je n’aime que les nanas »… que tu as déjà envie… « Je vais gagner, t’inquiète… » je bluffe, enivré par cette petite ouverture de ta part. « Jamais de la vie, tu es trop vieux pour ça… » tu ricanes, merdeux. « P’tit con va » je te balance, tout en m'installant à côté de toi et en frôlant ta main au passage... premier contact physique avec toi, petit con... contact fugace, doigt contre doigt… frottement léger, mais si intense pour moi, comme une décharge électrique qui se propage dans tout mon corps… Tu relances le jeu, tout en m’expliquant le fonctionnement en trois mots … enfin… deux mots… « Tu + tires »… ok, c’est parti… Le jeu défile, sans que je sache vraiment ce que je suis censé faire… j’appuie sur toutes les touches… je me trouve gauche, maladroit… je ne sais même pas si je suis en train de marquer des points ou si je suis en train d’en perdre… Puis, à un moment, mon regard tombe sur les scores… et là, va savoir comment, je réalise que le mien est plus élevé que le tien… le compte à rebours n’affiche plus que quelques secondes… il faut à tout prix que je garde mon avantage… je continue d’appuyer comme un malade sur le bouton qui me sert de gâchette… et lorsque la machine annonce « Game Over », c’est mon côté ...
... de l’écran qui clignote en bleu et qui affiche « Winner »… « Je rêve… t’as gagné… » je t’entends tomber sur le cul… « Je te l’avais dit… » je fais, le plus naturel du monde, alors que je suis le premier surpris de mon exploit… à croire que, lorsque la mise est de taille, on se découvre de talents insoupçonnés… « T’es qu’un mytho… tu m’as entubé… t’as déjà joué à ce jeu… » tu tentes de justifier ta défaite, encore incrédule. « Jamais de la vie, j’ai horreur de ça… » je te mets vite à l’aise. « Je n’arrive pas à croire que t’as gagné… » tu lâches à nouveau, interloqué, beau new-yorkais. « Je n’arrive pas à croire que je vais te sucer… » je te rétorque, porté par l’euphorie, en te regardant droit dans les yeux. Une bonne flamme lubrique embrase désormais ton regard, semble dévoiler tes envies, façonner ton attitude, tes gestes, tes mots. Tu poses ta manette sur la table basse, tu écartes un peu plus les jambes, tu caresses la bosse sous le tissu molletonné, tout en me balançant, le regard rivé dans le mien : « Tu veux la voir, n'est-ce pas ? ». « Depuis que j’ai vu ta photo sur Airbnb… » j’y vais franco. « Et tu veux la sucer... » tu continues, l’air de plus en plus excité. « Oui… autant que tu veux… » je me lâche. Je sais pourquoi je n’arrive pas à me sortir cette chanson de la tête… c’est parce qu’elle semble écrite sur mesure pour toi… I looked into your eyes/J'ai regardé dans tes yeux And my world came tumbling down/Et mon monde s'est effondré You're the devil in disguise/Tu ...