1. Le verrou


    Datte: 29/12/2018, Catégories: f, fh, fplusag, inconnu, hotel, cérébral, revede, Masturbation fdanus, québec, regrets,

    ... minuscule entrée et pénètre doucement dans son antre. Mon doigt, en accord, suit le même trajet. La brosse à dents me chauffe à blanc, je n’en peux plus et j’explose littéralement ! Je m’essuie en vitesse et je me blottis dans les draps pour une nuit ponctuée de rêves érotiques. Le lendemain la pluie a cessé et je me présente à mes multiples rendez-vous, rencontrant des personnes plus ou moins intéressées par mon projet. Et c’est ainsi les jours suivants. Le souvenir du « Verrou » continue à me hanter et je me demande toujours pourquoi cette œuvre me fait cet effet-là. Mon dernier rendez-vous est avec le propriétaire d’une petite galerie sur les Champs-Élysées. Je suis un peu découragée par mon insuccès et je me demande si je dois ou pas, rencontrer cet homme. Au téléphone, il me semble charmant et je pense que cette voix doit aller de pair avec la personne, donc je décide de m’y présenter. Le soleil est cette fois chaud et le temps plus clément. J’enfile une petite robe qui sait bien mettre mes formes en valeur. Aujourd’hui, je me sens plus jolie, moins vieille que ces dernières semaines. Un regard dans le miroir, un sourire et je me dis qu’à défaut d’être jolie je suis sexy. Sur le seuil de la galerie j’hésite, mais une voix m’interpelle. Le monsieur est en fait un homme dans la vingtaine, beau comme un cœur. Plus assurée et moins timide, je me présente et nous commençons à parler de tout et rien. Il me fait pénétrer dans son bureau. Il me dit qu’il aime bien mon coin de ...
    ... pays et qu’il y est allé plusieurs fois. Il me demande ce que j’ai fait depuis mon arrivée. Nous parlons de tout et de rien juste pour le plaisir d’étendre la conversation avant de parler des affaires plus sérieuses. Ses yeux verts me fixent et son attention est telle que j’ai l’impression que tout ce que je dis est amusant et intelligent. Quelques fois, un mouvement de la tête fait onduler ses cheveux bouclés. Son corps est allongé mais gracieux, tout en harmonie. Je lui montre mes toiles et il semble impressionné. C’est presque l’heure de déjeuner. Il m’invite dans un bistro du coin et j’accepte. La conversation prend une drôle de tournure et je commence à raconter mon histoire avec Michel. Il écoute, toujours aussi attentif. À la fin de mon récit, il me dit simplement : — Si j’avais une femme telle que vous, j’en aurais profité plutôt que de vous tromper ! Je me sens devenir cramoisie. Et finalement, je lui raconte mon trouble devant le Fragonard. Il sourit, d’un air entendu. — Nous irons le voir après le dîner et vous m’expliquerez. Le repas continue tout en plaisir, en rire et en histoires intimes. Après le dîner nous marchons jusqu’au Louvre. Le soleil, la chaleur rendent la ville merveilleuse. Je me sens bien. Nos bras se frôlent et son odeur rappelant le cèdre me donne envie de me coller, de humer son cou et de l’embrasser derrière les oreilles. Devant le Fragonard, je lui explique ce que je vois, les éléments qui me troublent. Le satin des draps, le cou offert de la ...