String concerto
Datte: 11/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
amour,
cérébral,
revede,
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
jeu,
champagne,
aliments,
Un brocanteur se fait bizuter par quatre collègues lors d’un marché, en guise de bienvenue dans la grande famille. Pour les remercier, il les invite à partager un repas et à raconter leurs aventures les plus marquantes. L’histoire de Sébastien terminée, je pris le temps de servir à boire à mes compagnons avant de passer la parole au troisième larron, celui que je n’avais pas remarqué avant la fin du marché. En fait, comme c’est souvent l’habitude entre gens du métier, il était passé très tôt à mon stand, pendant le déballage, et avait repéré mes bouquins. Fin connaisseur en la matière, c’est lui avait eu l’idée de la mise en scène. — À toi, Bernard. Fais-nous rêver.— C’est sûrement le mot juste. Au début en tout cas, dit-il, énigmatique… … J’ai dû débarrasser une grande maison l’automne passé. Contrairement à Maria, je fais dans le lourd. On me donne les clefs et je vide tout. Je garde ce qui peut se vendre, j’élimine ce qui est pourri et je remets le tout-venant à une œuvre de charité. Je suis donc en principe seul pendant plusieurs jours dans le bâtiment. Je demande d’ailleurs que le client me fiche la paix de jour comme de nuit pendant la durée du débarras. Je veux pouvoir prendre mon temps pour tout regarder, évaluer, bref, me faire plaisir avec les beaux objets, à mon rythme. Cette fois, j’ai exceptionnellement accepté que la nièce de la propriétaire dispose aussi d’une clef et puisse passer dans le domicile en question. Elle travaillait dans le coin, et souhaitait ...
... se remémorer quelques bons souvenirs avant que le bâtiment ne soit vendu. Je ne savais pas à quoi je m’exposais… Ceux qui avaient vécu là étaient morts depuis des années, mais les héritiers n’avaient pas eu le courage de prendre les choses en main. Il y avait donc vraiment de tout et n’importe quoi à éliminer. Un travail de titan, car la maison se composait de trois parties. Au rez de chaussée, l’ancien propriétaire avait tenu un magasin, alors qu’il habitait avec sa femme un vaste appartement au premier, où tous leurs meubles se trouvaient encore. Ces deux parties étaient lugubres, sales et des relents malsains collaient aux planchers. Tout le contraire du deuxième étage, sous le toit. Là, le grand-père avait à l’époque installé un ravissant pied à terre pour ses petites filles de la ville qui venaient régulièrement passer les vacances chez leurs grands-parents. Tout était boisé, décoré avec goût, sentait bon les parfums de fleurs. Les petites princesses devaient avoir vécu là des moments inoubliables. Cet endroit était d’ailleurs tellement accueillant que j’allais m’y ressourcer quand la fatigue et la déprime s’emparaient de moi dans les étages inférieurs. J’en profitais pour déposer des effets personnels trouvés dans les meubles du bas, et que j’avais promis de remettre aux héritières. Le deuxième jour, je constate que Caroline vient effectivement d’y passer la nuit. Le lit témoigne d’un délicieux désordre et d’un départ précipité. En outre, un ravissant soutien-gorge en ...