Le chalet des écueils
Datte: 01/01/2019,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
hplusag,
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fagée,
couple,
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amour,
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humilié(e),
ffontaine,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
jouet,
... Anne inspira, un sourire illumina son visage et elle se lâcha : — Patrick ! Les clients du magasin sursautèrent, avant de se retourner sur elle. Une vague de chuchotements s’éleva brièvement. Patrick afficha un large sourire. Ses yeux pétillèrent, avant qu’il ne les baisse et modère sa joie. Pour Anne, il n’avait pas changé, tout comme sa bouche qui, hier soir encore, l’avait fait fantasmer. — Bonjour, Anne… Circonspect, il lui fit la bise et Anne comprit qu’il ne lui avait toujours pas pardonné de ne pas avoir rappelé. Patrick gardait ses distances, le buste droit comme pour renoncer à lui voler un baiser. Offensive, Anne fit un pas en avant. — Quelle surprise de te voir là. Tu vas bien ?— Je passais en ville pour voir les nouveautés. Et toi ? Ce projet de gîte ?— Mon mari et moi avons acheté un petit chalet du côté de Verrière-de-Joux. Pour une fois, ce n’était pas Patrick qui était pendu aux permissions de cette femme mariée. Il se régalait de lui renvoyer en pleine face cette vexation qui macérait depuis cinq ans. Soudain, deux vigiles s’immobilisèrent devant eux et ils « fusillèrent » Anne du regard. — Est-ce vous qui avez hurlé ? Patrick s’interposa : — On n’a plus le droit d’exprimer sa joie ?— Pas en ce moment ! Notre pays est en état d’urgence, nos nerfs sont à vif, alors n’en rajoutez pas. La sécurité les quitta sans formule de politesse. Patrick et Anne se regardèrent et haussèrent les épaules. L’homme à l’écharpe posa sa main sur le bras d’Anne : — On devrait ...
... aller boire un café ? Anne hésita et Patrick ajouta : — Avant que l’on finisse en garde à vue pour joie sur la voie publique. La quinquagénaire afficha un large sourire. Le « Grand Café » n’était pas très fréquenté et pour Anne, c’était très bien comme cela. Deux hommes âgés discutaient derrière notre couple. Patrick commanda un thé et un coca à la jeune serveuse. Anne regarda le contenu de son sac à main. — Pourquoi ne m’as-tu jamais rappelé ?— Tu es rapide…— Aurais-tu préféré que je me taise ? Anne baissa les yeux. — C’était bien mieux que l’on s’oublie. Patrick posa son regard sur cette fragile alliance qui cerclait son doigt et qui semblait attester la valeur qu’elle accordait à son mariage. — Tu me manques, Anne.— Non, je ne veux plus recommencer. Il bougea sur sa chaise et posa un regard sur les boucles d’oreilles. Ses yeux glissèrent sur son collier de perles et un cou qui ne cessait de le plonger dans la rêverie. — Ma fille m’a dit que tu m’avais demandé en amie sur Facebook.— Comme je te le dis, tu me manquais. J’ai besoin de ta présence, je veux juste être avec toi. Patrick glissa mystérieusement une main sous la table, grimaça et la reposa à côté de son coca. — Arrête Pat ! Tu sais très bien où cela va nous mener.— Sans doute au lit, mais on ne peut pas passer le restant de notre vie à nous demander si nous sommes faits l’un pour l’autre. Elle poussa un petit rire et baissa les yeux. — Nous ne le sommes pas ! La tristesse s’afficha sur le visage de Patrick. Elle ...