Le chalet des écueils
Datte: 01/01/2019,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
hplusag,
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fagée,
couple,
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nympho,
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amour,
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humilié(e),
ffontaine,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
jouet,
... grimaça en posant sa main sur la sienne. — Pardon. Ce que je veux dire, c’est que j’ai 58 ans. Ma vie est derrière moi. Je suis une femme mariée, ma vie est bâtie et je ne veux pas repartir de zéro avec toi. Surtout pas avec un homme qui a quinze années de moins et qui tombe une serveuse toutes les deux minutes. Discrètement, Anne leva le regard sur la jeune femme à deux tables plus loin. — Tu as un ticket : tu pourrais te la faire dès ce soir et cela me briserait le cœur. Patrick baissa les yeux, secoua la tête, avant de relever le regard. — Où est-ce que tu en es véritablement avec moi ? Elle baissa les yeux sur son thé. — Je me masturbe fréquemment en pensant à toi et à ta bouche que je ne baiserai jamais.— C’est tordu, Anne.— C’est mon quotidien ! Depuis qu’ils s’étaient assis à cette table, Patrick était tendu. Anne révéla ses bas noirs en croisant les jambes et elle captiva son regard. Déterminé, il recula de la table. — Je t’abandonne deux minutes. Anne s’étonna et le vit se lever. Elle eut envie de l’arrêter, mais elle eut la réponse sous son nez : il bandait ! Elle poussa un petit rire et son regard ne quitta pas cette excroissance qui déformait le pantalon. Gênée, elle baissa les yeux, avant de le voir descendre vers les toilettes. Décidément, sa nuit amoureuse laissait des traces dans le temps. Elle n’en revenait pas. Une série de frissons parcoururent son dos. Elle sentit ses tétons se durcir dans ses bonnets. Était-il allé se masturber ? Dois-je descendre pour ...
... le vérifier ? Son cœur s’accéléra. Une vague chaude revint dans son ventre. La chaleur monta jusqu’à son visage. Elle essaya de ne pas penser aux fantasmes qu’elle se créait dans son grand lit lorsque, cuisses ouvertes, elle plantait ses doigts dans son con. Pourquoi hésiter et rester assise ? Elle n’était pas la nonne décrite par Céline et, Raymond n’en saurait rien ! Soudain, une voix bourrue s’éleva derrière elle : — Allez chiche, Gaston ! Timidement, Anne se retourna et découvrit deux retraités se serrant la main. — Nous parlons trop fort, pardon, Madame ! Anne baissa les yeux et repoussa la tasse de thé. Elle médita en regardant sa jupe, elle balaya deux minuscules miettes sur sa cuisse, avant de poser ses doigts glacés sur ses joues. Elle empoigna son sac à main et tête basse, elle se leva. En passant devant le comptoir, elle cloua le serveur. — Pouvez-vous garder notre table ? Surpris, le garçon mima un « oui ». Anne pressa le pas dans la descente de l’escalier. Dans la salle, une voix féminine s’inquiéta : — Ils sont partis sans payer ?— Pas du tout, je crois qu’elle s’est tachée. Anne arriva dans le couloir du sous-sol. La luminosité des vieux néons contrastait avec la clarté naturelle du bar. Elle avança en direction des toilettes des femmes et s’immobilisa à la hauteur des hommes. Elle baissa les yeux et rassura ses arrières. Elle redressa le buste et noble, elle poussa la porte interdite. Un silence artificiel s’imposa. Pas d’homme au lavabo. Ses talons affirmèrent ...