1. Méli-Mélo aggiornamento


    Datte: 02/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est le pick-up Nissan vrombissant qui nous a réveillés, faisant gicler le gravier dans la cour, mitraillant la porte de bois du poulailler. Déclenchant les caquettements des pondeuses comme bridgeuses du XVIème en après-midi club troisième age. Et puis, aussi, la douche, à côté. Elle avait gardé mon zizi dans sa main. Toute la nuit ? Je ne sais, je dormais. Plus probablement, juste en s’éveillant l’avait-elle happé. Faut dire qu’au matin, mon zizi faudrait être vraiment manchot pour ne pas tomber dessus. Tout naturellement, même sans le vouloir, sans l’avoir vraiment voulu… Elle a sauté du lit. C’est une fille vive. Elle a dit, moi pipi et a filé. J’ai entendu que ça rigolait sous la douche et j’ai pensé, les deux filles se racontent leurs odyssées. Enfin surtout Izïa. Elles sont arrivées, main dans la main, toutes gaies, toutes nues et ont dit, fait froid ici, on vient se recoucher. Elles étaient toutes chaudes-mouillées. Elles m’ont encadré. Leurs mains passaient partout et elles ont dit, le fermier est parti avec son auto-camion chercher du pain frais. Au village lointain. En attendant, on va te bouffer le gland et se régaler de ton jus protéïné. Moi je pensais, mais alors les céréales du fermier du petit déjeuner ? Elles ont dit, ça remplacera le jus d’orange vitaminé, un succédané, quoi. Et l’une après l’autre, elle m’ont sucé la tige avec l’entrain de leur jeunesse, dans l’ambiance dimanche matin avant la messe. Quand le gros 4x4 a fait son arrivée dans la cour, ...
    ... j’avais copieusement donné et les deux filles, rassasiées ont bondi du pieu pour descendre à l’office accueillir notre hôte, les croissants et les brioches dans des poches en papier translucides de gras. L’une avait passé rapidement la robe hippie et son gros pull beigeasse par dessus. Et moi je me demandais où était passé mon calbut. Probablement le fermier l'avait-il confisqué. L’autre ayant jeté sa culotte par dessus l’épaule tel un Russe son verre à vodka vide, avait graphé le grand soutif coeur-croisé devant son ventre avant de le faire tourner, passer les bretelles et ajuster, l’un après l’autre les deux bonnets. Elle a enfilé le teeshirt de nuit par dessus puis monté la jupette le long de ses jambes, de ses cuisses. Le pull de laine réche est venu emballer tout ça en discrétion. Néanmoins les deux nibars réhaussés par l’orthèse Playtex occupaient effrontément le devant, imposants, magnifiques. Le fermier a préparé du café et un bon feu. Il avait l’air content de sa prestation de la nuit et comme Izïa était en concordance, nous avons pris ensemble le petit déjeuner gaiement. En me passant la cafetière, il m'a dit, voilà, manque plus que toi, j'espère que tu feras pas ta chochotte comme l'autre blonde hier soir. Moi je me souvenais de la chanson de Pierre Perret, Pour danser d'accord, la bibise d'accord ... pour le reste pas d'accord. Moral'ment j'me sens pas tout à fait prête... J'ai dit, faut pas traîner, faut faire le vol avant que le vent ne se lève vraiment. On partira ...
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