Méli-Mélo aggiornamento
Datte: 02/01/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... de la prairie derrière la grange. J'appelle mon copain tout de suite qu'il s’organise pour venir nous chercher. Trop content d'échapper ainsi aux appétits sodomites du fermier. Enfin j’espérais. L'espoir fait vivre, non ? On a tiré la nacelle d'osier au milieu des herbes hautes. Les filles ont déplié l'enveloppe de Tergal siliconé bien à plat sous le vent, cordages parallèles. Le fermier a levé la bouche de néomex et moi j’ai lancé le moteur du ventillo. Le boucan a éclaté dans le matin froid et j’ai dirigé le flux puissant dans le cerceau que me présentait le fermier. Quand le ballon a été bien empli, j’ai troqué le ventillo contre le brûleur pour chauffer l’air à l’intérieur de l’enveloppe. Le brûleur crachait une longue torche, comme un lance-flamme. Je me suis retenu de griller le fermier sodomite qui était alors entièrement à ma merci. Mais plus tard, j’ai bien regretté ma pusillanimité. Les deux filles étaient debout dans la nacelle pour stabiliser l’appareillage. Elles étaient collées l’une à l’autre, se tenant par la taille et nous admiraient dans nos préparatifs d’aérostiers. On voyait leurs cuisses nues dans le panier d’osier et je pensais, l’une est à poil et même sérieusement, l’autre pire sans rien pour garer son abricot. Les pulls descendaient bas et elles étaient toutes deux chastes et sages, en tous cas dans leur tête. Le ballon s’était dressé et j’ai vite embarqué. Le fermier a compris qu’il lui fallait rapidement faire de même s’il ne voulait pas rester ...
... comme un con sur terre. Seule la corde restait en volute au sol alors que, deux bras en l’air, je manoeuvrais le brûleur propane vers le haut pour déclencher notre ascension. Le fermier était heureux comme un pape de voir ses champs depuis le ciel. Il nous prenait à témoin et disait, là cette prairie, c’est la Ménarède j'y fais du sorgo, là cette maison c’est celle de ce con d’Alain le fiancé de ma soeur, là on voit le cimetière où ya mes parents, là on suit la vieille voie du chemin de fer, et le tunnel sous la colline où nous jouions, Mike, Annie, Claude et moi, et Dagobert aussi, gamins. Il avait les mains partout, sur mes épaules un peu et surtout sur les fesses des filles dont on comprenait que, vu qu'il les avait pratiquées, il considérait qu'elles étaient ses propriétés. Un peu comme des terres qu'on a longuement labourées sur tracteur orange dans la poussière d’il était une fois en Ile-de-France… Il a sorti de sa besace une bouteille de marc de blanc et quatre verres de Pyrex et a dit, on va trinquer. Le marc au matin, ça chavire les filles. Et vu qu'on était tous bien confinés dans ce panier avec la bouteille de propane, le ventillo et son moteur et le grand sac nylon de cordages, le fermier s'est un peu laissé aller, les mains baladeuses sous les fesses des filles, empaumant le double charnu d'entre leurs cuisses, le grand doigt de chaque main dressé en visite. Elles, elles regardaient au loin l'horizon, le bras de l'une à la taille de l'autre. Moi, les bras au ciel je ...