1. Initiation au monde de O (2)


    Datte: 02/01/2019, Catégories: Divers,

    Chapitre 2 : O prend ma vie Les semaines passent, O, alias Ninon ma cousine, est la personne la plus importante au monde à mes yeux. Nous parlons déjà mariage, marquage indélébile, anneaux. Si le tatouage d’une femme ou la pose de piercing étaient chose encore rare, cela se faisait pourtant beaucoup, mais dans une discrétion absolue. On est fin juin, déjà la chaleur se fait plus accablante. Un courrier nous annonce la prochaine fête de famille. Elle se déroulera dans cette maison qui vit naitre notre libido, notre amour. Il est évident que nous acceptons. Pourtant, une chose nous préoccupe, avouer ou pas notre vie dissolue, notre vie cachée. C’est encore notre amie qui nous apporte la solution par le tatouage de ma O. Alors, O nue, on cherche l’endroit de son corps qui pourrait porter ma marque, mon nom, mon titre de propriété. Le pubis, oui, excellent endroit peu visible, un sein, pourquoi pas, mais plus facilement vu. Une épaule, l’idée est intéressante, là, tout le monde, toute la famille pourra le voir. Créer un scandale, l’idée nous ronge, nous envahit. Oui, un cousin aimant sa cousine, si c’était chose courante il y à une époque pas si lointaine, aujourd’hui, c’est jugé immoral. Mais l’idée fait son chemin sinueux. L’envie devient plus forte que la raison. O et moi, nous savons qu’une personne ne dira rien de mal à notre union, ma sœur, ma grande sœur. Je sais, par des amis communs qu’elle aime être aimée de partout et en tout lieu, comme nous. Parfois, je me demande si ...
    ... elle a lu Histoire d’O. De toute manière, ce livre, la toute première version restera à sa place. Dans la valise, nous y mettrons une édition plus récente du livre. O se montre un peu trop impatiente, ce vilain défaut qu’elle a, sa nervosité qui lui joue de sale tour. Je me dois de corriger cela et sur le champ. Je lui désigne la porte du fond. Alors, nue, elle s’y dirige, elle sait qu’elle a fauté en se montrant impatiente, nerveuse. Je la penche sur ce chevalet, lui lie ses chevilles, ses mains aux pieds de cet engin de souffrance. Je choisis avec soin quel instrument prendre. Une badine de cuir fera l’affaire. La faute n’est pas grave en soi, mais je ne peux la laisser passer. La petite roue tourne, elle va de cinq à cent. S’il n’y a qu’un cent, le reste se divise en cinq, dix, vingt etc. chacun de ce ces nombres se retrouvent plusieurs fois sur la roue et plus il est bas, plus il y est souvent représenté. Le dix, ce sera dix fois. Je suis derrière O, ma main caresse, sublime ce corps. Le cuir de la badine passe et repasse sur cette croupe très belle. Je frappe, je caresse, elle comptabilise, ainsi de suite. Cependant, sa position, une fois son supplice terminé, me mets en transe. Je dégaine, m’enfonce, me noie dans ce corps offert. Et cette bouche qui ne cesse de gémir, de m’encourager à y mettre toute ma puissance. O sait que je vais défoncer, oui, je n’ai pas d’autre mot que celui-ci. Je vais et viens avec force, puissance. Je sais qu’elle est sur le point de s’envoler ...
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