Initiation au monde de O (2)
Datte: 02/01/2019,
Catégories:
Divers,
... la couleur. La tatoueuse s’attaque sein. « Usez de son corps comme bon vous semble comme bon vous semble. » lui dis-je. La femme me regarde au moment où mes lèvres se soudent à celle de ma O. Notre amie montre le chemin à la tatoueuse. Pendant que mon titre de propriété se grave un peu au-dessus de ce sein, je tiens la main de ma O. Je voudrais démontrer à cette femme qu’un homme peut aussi faire jouir une lesbienne, mot que je n’aime pas, tout comme gouine, je voudrais un mot plus poétique sans ne l’avoir encore trouvé. Du sein, transpirante, elle s’en prend au pubis alors que j’éponge son front. Mon prénom et mon nom prennent forme. On se regarde, elle se redresse, pose sa main sur mon épaule, me colle sa bouche sur le mienne. Nous nous embrassons, baiser tendre s’il en est, respectueux de l’autre. Elle met fin à ce baiser, me fixe encore : « T’es bien le premier mec que je respecte ! » Ce sont ses mots, brute de brute, tel un bucheron sortit de sa forêt. Ils ont l’art de me plaire sans que je ne m’autorise à la chercher, à la provoquer. Elle sait que j’ai une méchante érection, c’est de voir ma O souffrir pour moi, son Maître. Le pubis est une région tellement sensible, comme chez l’homme du reste. Parfois, je prends un peu de pommade que je suis prêt à étaler sur cette petite partie de son corps. Un signe de la tatoueuse et je répands cette pommade en une bonne couche. Très vite, le visage de O se détend, devient serein. Qu’il est jouissif de voir une femme se faire la ...
... porteuse de sa soumission gravée sur son corps. Je commence à panser ce pubis non sans l’embrasser tendrement, tout comme je le fis sur son sein, son épaule. Et pourtant, son supplice n’est pas encore terminé, il manque la petite flèche dans le creux de ses reins, une flèche avec ces mots : « Entrée des artistes » Cela veut tout dire pour qui connait. Si cela vous échappe, cela signifie qu’aucune brute épaisse n’y est tolérée de près comme de loin. Trois heures durant, avec quelques courtes pauses, O subit les aiguilles qui encrent sa peau à tout jamais. Cela suffit pour aujourd’hui, il n’est pas loin de midi quand la tatoueuse protège les marques apposées sur le creux des reins de ce corps divin. Elle me recommande de bien les surveiller, de détecter la moindre trace d’infection et de la soigner au plus vite. Elle me donne des tubes de pommade. Cette fois, c’est moi qui guide sa bouche sur le mienne, elle ne refuse pas. Sur une terrasse, d’après notre amie, c’est la toute première fois qu’elle embrassait un homme et qu’un homme lui prenait un baiser. Ma O est près de moi, collée contre mon épaule, heureuse de porter mon nom sur son corps. On reviendra, dans cinq jours, pour la couleur, cette fois. Chaque matin, avant notre journée de labeur, je change les pansements, étale de la pommade en guettant la moindre trace suspecte. Rien, il ne se passe rien. Durant ce temps, elle n’est plus que l’élue de mon cœur et je ne suis que son amoureux. Plus de Maître, plus de soumise, juste ...