1. Avant que tout s'efface...


    Datte: 03/01/2019, Catégories: fh, couple, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fdanus, fsodo, tutu,

    Je suis en train de te perdre… Les jours passent et, de plus en plus souvent, le soleil lui-même oublie de se lever. Tu m’échappes, tu t’enfuis, tu ne te souviens plus. Laisse-moi te remémorer nos heures, tant que ton fantôme impatient erre encore dans les parages de mon âme. Laisse-moi te raconter ce qui fut inoubliable et pourtant oublié. Et toi, lecteur avide, lectrice inassouvie, je t’autorise à pénétrer dans l’alcôve douillette de nos souvenirs. Tu en tireras peut-être du plaisir. Ou de la mélancolie. J’ai épousé une déesse, sache-le et, tel Icare volant trop haut, je me suis consumé à la proximité brûlante de son corps. Aujourd’hui je suis cendres, mais je brûle encore. Et je veux que tu brûles avec moi… Tu dors, ma beauté. Tu es à mes côtés, nue comme l’Eve du péché et tu me tortures comme tu l’as fait si souvent. En dormant tout simplement, en ignorant superbement l’étendue de ma soif, la rage sourde de mon désir. Ce soir, tu as repoussé mes mains, tu as réclamé le droit suprême à la paix du corps et je n’ai pu qu’accepter. Mais à présent, je deviens fou. Je suis homme et toi, déesse. Il émane de toi, de ta peau, de ta silhouette alanguie, une énergie brute et cruelle qui s’attaque à mon coeur et à ma queue imbécile. Je ne dormirai pas. Tu es là, beaucoup trop près. Tes formes pleines, sensuelles au possible, me violent les yeux. Je ne dormirai pas. Tu me tournes le dos. Tes cheveux cascadent sur les draps, forment des vagues qui m’appellent. Ton cou s’expose à la ...
    ... morsure. Oh oui, une douce morsure qui vibrerait jusque dans ton ventre… Mais tu dors, je ne peux pas ! Tes épaules semblent attendre qu’on les agrippe, comme quand tu décides de te faire chienne, que tu me laisses baiser ton animalité… Mais tu dors. Ton dos esquisse une ligne parfaite, un chemin soyeux qui mène au paradis…quand on sait comment l’emprunter. Tes hanches explosent à la vue, témoignant de ton inhumaine féminité, de ton extraordinaire capacité d’amour. Sous elles - mais faut-il que mes yeux s’égarent déjà si loin ? - tes fesses pleines, arrogantes, la raie de ton cul, le parvis de ton temple… Sacrilège ! Je ne peux pas regarder, je ne peux pas entrer. L’heure est indue. Tu sommeilles paisiblement. Je ne peux pas entrer. Va-t’en, fidèle trop zélé, me dit la raison. Retourne-toi ! Dors ! Je me retourne donc. Hélas, Morphée m’a oublié. Je ne dormirai pas et il y a dans l’air cette vibration, ces draps qui, au lieu de te couvrir, se font nid autour de toi et m’attirent comme dans un tourbillon. Je me retourne à nouveau. C’est sûrement la dixième fois. Je ne peux pas ne pas t’admirer. Je ne peux cesser de te révérer. Ma ferveur se fait fanatisme. J’en tremble de tous mes membres. Te réveilleras-tu ? Te réveilleras-tu enfin, ma déesse, pour ouvrir les portes closes de ton sanctuaire à ton implorant fidèle ? Non, tu n’en feras rien. Ton sommeil est souverain. Obnubilé, je refais d’un oeil lumineux le tour de ta silhouette. Je me suis approché sans m’en rendre compte. ...
«1234»