1. Son vieux copain


    Datte: 11/08/2017, Catégories: fhh, frousses, extracon, vengeance, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, couple+h,

    ... continua-t-elle. Le jouet en a bien profité aussi, non ? Non seulement tu t’es bien rincé l’œil, mais tes mains ne sont pas restées dans tes poches !— Euh oui, bien sûr, dit-il en baissant les yeux. Il regarda un bon moment le bout de ses chaussures, ne se décidant toujours pas à partir. Puis, s’adressant à nouveau à Julie, lui demanda : — On se reverra ?— Non. Il ne vaut mieux pas, Hervé. Cette soirée n’aura aucune suite. Il faut que tu saches que ce soir, je n’ai fait que jouer un rôle… mais j’aime mon mari et je lui resterai toujours fidèle. Elle prit son homme par la taille, le serra contre elle et lui fit un sourire apaisé. Puis se tournant vers Hervé, elle continua : — La page est tournée. Tu peux toujours m’envoyer de temps en temps un petit bonjour par SMS si tu veux, ou des cartes postales de tes vacances, mais nous ne nous reverrons plus. Il tendit alors timidement la main à Stéphane. — Sans rancune… ? Lui tenant toujours la main, il ajouta : — Vous avez épousé une femme exceptionnelle, Stéphane. Un petit trésor. Ne la perdez pas ! « C’est bien la première parole sensée que ce con prononce depuis le début de la soirée ! » se dit Stéphane. — Bien sûr que Julie est exceptionnelle, dit-il, et je n’ai aucune envie de la laisser partir…« … petit con ! » ajouta-t-il par la pensée. Une fois leur invité parti et la porte refermée, ils tombèrent aussitôt dans les bras l’un de l’autre et s’embrassèrent d’un long et fougueux baiser. — Je t’aime, lui fit-il tendrement.— Mais ...
    ... moi aussi je t’aime… gros bêta. Semblant tout à coup très ému, il lui confia : — Tu sais que tu m’as fait beaucoup de peine ce soir, mon amour. J’ai été malheureux comme les pierres de te voir dans les bras de ce petit con. Je crois que je n’ai jamais été aussi jaloux de ma vie… Mais au moins, ça m’a fait prendre conscience du mal que j’ai pu te faire, ma pauvre chérie.— Confidence pour confidence, je dois t’avouer que, malgré moi, j’ai pris du plaisir dans ses bras ce soir. Il faut dire qu’il est resté très bel homme, alors je me suis un peu laissé emporter… et maintenant je le regrette, mon chéri.— Ne sois pas bête.— Tu sais, ce n’était qu’une attirance purement physique. En fait, il m’agace ; il est tellement prétentieux ! Le genre beau gosse et qui le sait ! Je me demande comment j’ai pu l’aimer il y a dix ans. Notre relation d’ailleurs n’avait pas duré bien longtemps.— Dis-moi, c’est vraiment par hasard que tu l’as retrouvé ?— Ah, ça t’a fait gamberger ça, mon chéri, dit-elle en riant et en lui déposant un baiser sur la joue. Puis reprenant son sérieux : — Oui. C’est vraiment par hasard. Je l’ai rencontré un soir, après le boulot, alors que je me baladais à la FNAC. Je ne l’avais pas remarqué, c’est lui qui m’a abordée. On a discuté un long moment, puis il m’a invitée à prendre un verre dans un café. Alors, on a évoqué le passé, ce temps où nous étions étudiants à Nantes. On a parlé aussi de nos vies. Il m’a expliqué qu’il habitait Paris depuis cinq ans, qu’il travaillait ...