Son vieux copain - Histoires de Sexe

Son vieux copain

... épouse ne s’était pas totalement donnée à l’autre comme il l’avait craint et un sentiment de malaise de l’avoir tout de même vue masturber ce type, telle une prostituée. Dépité et frustré, il rangea sagement son sexe ramolli. Rideau. La représentation était terminée. C’est à ce moment de calme enfin revenu que Julie s’approcha de son mari. Elle se sentait un peu coupable envers lui d’avoir pris du plaisir avec l’autre. Cela n’était pas prévu dans son scénario. Elle n’aurait jamais imaginé pouvoir succomber dans les bras de son ex-amant. Pourtant, elle s’était bel et bien laissé prendre au jeu ; un jeu pervers qui aurait pu mal se terminer. Elle était debout, lui toujours assis dans le canapé ; elle lui caressa doucement la joue, soudain envahie par un indicible sentiment de tristesse. — Tu m’en veux ? demanda-t-elle timidement. Il leva les yeux vers elle. Elle avait un petit sourire mélancolique et il lut dans son regard une sorte de détresse pitoyable. Il en fut tout à coup bouleversé. Il se dit qu’elle regrettait peut-être déjà d’être allée un peu trop loin avec l’autre. Il lui prit délicatement le poignet afin d’appuyer la main sur sa joue. — Pourquoi t’en voudrais-je ? dit-il. Il se leva et la prit tendrement dans ses bras. Elle hésita puis elle reprit : — Parce que… je me suis conduite comme une idiote…— Ne dis pas de bêtises, chérie. C’est moi l’idiot ! Tout cela est de ma faute. Il l’embrassa sur la joue et lui chuchota à l’oreille « Je t’aime. » — Tu es gentil, ...

... lui dit-elle, au bord des larmes se sentant tout à coup envahie d’un immense bonheur. C’est à cet instant qu’Hervé sortit de la salle de bains. Il fut un peu confus de les voir tous les deux enlacés comme deux amoureux et se sentit soudain de trop. Il se dit qu’il était temps de partir sans déranger, sur la pointe des pieds. — Je… je vais vous laisser, dit-il. Les deux amoureux, qui avaient complètement oublié sa présence, se retournèrent surpris. — Oui, bien sûr, dit Stéphane si heureux de le voir enfin partir. Il était presque minuit et ils étaient maintenant tous les trois debout devant la porte d’entrée de l’appartement. — Merci pour cette soirée, dit Hervé en faisant la bise à Julie. Puis, l’air soudain gêné, il reprit : — Je suis désolé… Je me suis laissé aller…— Tu n’y es pour rien, dit-elle en souriant. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu cet envie folle et stupide de te masturber… Ça a été plus fort que moi.— Oh, tout le plaisir a été pour moi… osa-t-il. Il marqua un silence, de nouveau très gêné d’avoir été, presque malgré lui, le profiteur de cette situation. — Mais dis-moi… reprit-il timidement. Pourquoi tu as fait tout ça… je veux dire devant ton mari ? Julie lui expliqua simplement qu’elle avait voulu se venger d’un écart de conduite de son époux et qu’elle avait fait de son invité l’objet de cette vengeance. Rien de plus. — Alors c’était prémédité ?— Absolument, dit-elle avec un sourire.— J’ai donc été un simple jouet entre tes mains, Julie.— Bon ça va ! ...