1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... PACS. Cela fait six mois maintenant.— Sept, rectifie son amie. Elles s’enlacent amoureusement, se dévorant des yeux. Mélanie les contemple avec émotion. C’est la première fois qu’elle voit des femmes ensemble qui expriment leur amour naturellement, et cela ne l’offusque pas, au contraire cela lui procure une étrange sensation. — Je dois reconnaître que le PACS est une bonne chose, dit Catherine. C’est pour nous un grand bond en avant, la reconnaissance de l’existence des couples homosexuels. Mais il y a encore beaucoup à faire.— Et aucune d’entre vous n’a jamais eu de relations avec un homme ? Julie répond la première : — Moi si, au début. Mais je n’étais attirée que par les hommes très soignés de leur personne, coquets, genre dandy quoi ! Bref, c’était leur part de féminité qui me plaisait, alors autant essayer avec une vraie femme ! Et je ne regrette pas ce choix ! Au tour de Marthe de prendre la parole : — Je n’ai jamais essayé avec un mec, et j’en suis incapable. Je ne connais que les femmes, je sais comment ça fonctionne, comment ça réagit, alors que les hommes resteront toujours un mystère pour moi, complètement étrangers, hors de mes frontières ! Je ne les comprends pas, intellectuellement et physiquement, et le peu de confiance qu’ils m’inspirent ne me donne vraiment pas envie d’aller plus loin. Alors autant en rester là ! Catherine réagit avec véhémence. — Moi, les mecs, j’ai déjà donné ! Ils ne pensent qu’a une chose, nous baiser, nous prendre, et c’est cette ...
    ... notion de la femme qui se fait prendre par un homme qui me gêne, dans tous les sens du terme ! Jean-Christophe entend à peine ce qui se dit, mais il n’a pas besoin d’en savoir davantage pour ne pas aimer la fille qui vient de parler. C’est Catherine, l’ardente porte-parole des droits de la femme. C’est une grande fille vulgaire qui n’est pas à proprement parler très belle, avec un visage rond aux traits mous et une trop grande bouche prête à mordre, sensuelle, aux lèvres épaisses, dont les coins remontent avec une expression agressive. Une lueur brillante, gourmande, éclaire ses yeux très noirs, soulignés de larges sourcils, très arqués. Ses yeux, comme la bouche, semblent trop larges dans le cercle de son visage, mais ils accentuent son air vorace. Elle dégage une sensualité impétueuse, virulente, qui a quelque chose de très autoritaire. Elle a un corps somptueux, son déguisement d’Indienne est simple et ne peut dissimuler ses seins opulents, la finesse de sa taille, la fermeté de ses fesses et les lignes gracieuses de ses longues jambes. Des courbes merveilleuses dont elle est fière, et qu’elle met en évidence avec une certaine arrogance lorsqu’elle veut séduire. Mais il irradie d’elle surtout une colère tenace, une blessure qui l’a meurtrie et l’a endurcie farouchement. Ses manières sont alors sèches, énergiques, ses opinions radicales et extrémistes, le genre à désarçonner les hommes les plus coriaces. Jean-Christophe trouve cela dommage, son instinct lui dit que cette femme ...
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