1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... possède une forte sexualité, mais aucun homme ne pourra jamais en profiter, celle-ci les détestant d’une haine implacable. Elle se sent un instant observée et adresse à Jean-Christophe son regard le plus glacial, lui interdisant de s’approcher davantage. Elle l’ignore ensuite avec dédain et reporte toute son attention sur sa femme, lui adressant mille compliments. Mélanie rougit avec plaisir, tout excitée, ravissante et adorable, certainement inconsciente que l’intérêt qu’on lui porte dépasse sans doute le stade de la simple courtoisie. Jean-Christophe sourit avec indulgence, l’innocence de sa femme l’étonnera toujours. Cette naïveté la rend maladroite, souvent gaffeuse, mais si attachante. Elle ne voit le mal nulle part, vivant dans son petit cocon où "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" ! Il est un peu responsable de cette vie trop sereine et pépère, l’usure du temps les a cloîtrés dans une routine insidieuse, où fantaisies et passions sont depuis longtemps des mots exclus de leur vie de couple. Cette monotonie a évidemment des répercussions sur leur vie sexuelle, ils font l’amour de moins en moins souvent, et cela est d’autant plus grave que leurs ébats amoureux n’ont jamais été un modèle de folie érotique. Il donnerait cher pour que la passion revienne, comme avant la naissance de leur premier enfant, époque où Mélanie était une jeune fille expansive et se livrait sans retenue à certains jeux sensuels. Cela fut malheureusement très bref. Il fronce ...
    ... les sourcils avec désapprobation en constatant les manières démonstratives et caressantes qu’affiche Catherine en prenant sa femme par les épaules. Toutes deux rient de bon cœur, comme les meilleures amies du monde. Le courant semble très bien passer, un peu trop même. Il se demande encore si sa femme n’est pas en train de se faire draguer, et cette idée le fait sourire. Catherine n’a aucune chance, elle perd son temps. Toutefois, un fantasme violent le trouble, il imagine brusquement Mélanie nue et tremblante, offerte et soumise, étendue sur un lit, et Catherine qui se glisse sur elle, souple, lascive, pour lui faire goûter à des plaisirs interdits. Elle lui ferait des choses qui la rendraient folle, la feraient délirer, la feraient se tordre de désir. Mélanie résisterait peut-être un peu, excitant davantage sa partenaire, et elle finirait par s’abandonner, ouverte à tous ses caprices, cédant à toutes ses exigences, réclamant d’autres caresses et d’autres voluptés toujours plus intenses. Honteux, Jean-Christophe cesse d’y penser. Anne vient le rejoindre, un verre à la main. Il l’interroge sur l’absence de Christelle. — Aucune idée, répond-elle. Personne ne l’a vue, mystère total. Avec elle on peut s’attendre à tout, je ne m’inquiète donc pas. Elle aime les entrées triomphales, elle finira bien par se manifester. Catherine les bouscule légèrement, tenant par la main Mélanie qu’elle entraîne vers la piste de danse. Marthe les suit de près, le visage renfrogné. Toutes trois ...
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