Sans mâle et sans tabou (4)
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
fsoumise,
humilié(e),
chantage,
... a toujours été trop possessive, et ses jalousies ne sont jamais justifiées. Cela leur donne un prétexte pour s’engueuler, et surtout se réconcilier ensuite au lit. Toutes les deux ont une trop forte personnalité pour se contenter d’un amour paisible, leur liaison ressemble plus à une rivière tumultueuse qu’à un long fleuve tranquille. Mais ne t’inquiète pas, leur couple est solide, je ne pense pas vraiment pas que Cathy ait des vues sur Mélanie, ou du moins je l’espère… Elle appuie le sous-entendu d’un sourire taquin, mais cet humour lui échappe. — Je ne m’en fais pas du tout, j’ai une totale confiance en ma femme. Ce n’est pas son genre. L’idée de me tromper avec un homme ne l’a sans doute jamais effleurée, alors avec une autre femme, n’en parlons même pas ! Anne le regarde du coin de l’œil, avec un petit air ambigu. Encore un macho certain de la supériorité de l’homme sur la femme, imbu de sa virilité ! Comme si la nature qui leur avait attribué un pénis leur assurait d’office un avantage incontestable sur le sexe dit faible. S’il connaissait vraiment Catherine, il ne serait pas aussi sûr de lui, et l’idée de lui faire ravaler son orgueil de mâle lui paraît soudain attrayante. Mais elle s’abstient, par amitié. Et le doute s’installe dans son esprit, peut-elle être vraiment certaine de ce qu’elle vient d’affirmer avec autant de conviction ? Se pourrait-il que Catherine se sente attirée par la jeune et timide Mélanie ? Rien n’est impossible, l’amour ne reconnaît aucune ...
... logique et aucune limite, sans frontière… Rien ne prédestinait la passion qui allait naître il y a quatre ans entre Catherine et Marthe, et pourtant… Catherine était une jeune femme instable et incomprise, une fille gâtée par des parents milliardaires qui cédaient régulièrement à ses caprices financiers, pour avoir la paix et s’en occuper le moins possible, trop investis dans le monde des affaires pour gérer le caractère fantasque de leur fille. À vingt ans, Catherine s’ennuyait fermement, ayant déjà tout ce qu’une jeune fille pouvait désirer à son âge. Elle souffrait surtout du manque d’amour de ses parents et accumulait les provocations pour attirer leur attention. Elle jouait cruellement avec tous les garçons qui lui plaisaient et se grisait de tous les plaisirs de la vie, jusqu’au jour où elle rencontra dans une boîte de nuit la délurée et explosive Marthe, lesbienne de son état, issue d’un milieu défavorisé. Par jeu et par provocation, Catherine décida de la séduire, persuadée que ses parents allaient enfin réagir s’ils apprenaient la dernière folie de leur fille. Et ce qui ne devait être qu’un simple jeu, un défi, s’est transformé en véritable amour. Catherine a totalement assumé cette liaison, heureuse comme elle ne l’a jamais été, et elle a longtemps mené un combat acharné pour faire accepter son amie au sein de son entourage qui, évidemment, voyait cette idylle d’un très mauvais œil. Sa famille n’a jamais voulu admettre son homosexualité et, en réalisant enfin que ce ...