1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... commencent à se déhancher sur le rythme effréné de la musique. Un rock endiablé casse le tempo, la plupart des danseurs en profitent pour aller se désaltérer. Marthe quitte également la piste, à regret. Elle laisse son amie qui a vite entrepris Mélanie pour danser avec elle. C’est Catherine qui la guide, donnant le rythme comme un homme le ferait. Mélanie suit le mouvement qu’on lui impose, légère, souple, elle tourne et pivote gracieusement. Un instant Catherine l’attire à elle, et Mélanie arque les reins pour s’abandonner dans ses bras, puis elle repart en tournoyant, sans lui lâcher les mains. Elles sont en communion parfaite. Mélanie ne cesse de rire, un rire frais et cristallin. La musique s’achève trop vite, elles restent face à face, essoufflées, heureuses, et s’observent avec un certain trouble, sensibles à cette impression d’osmose et d’harmonie qui les fait soudain se sentir si proches. Elles se tiennent toujours la main, sans s’en rendre compte. Catherine est comme subjuguée. Ses yeux suivent la courbe douce de la gorge, la troublante naissance des seins qui, accrochés haut, pointent avec insolence sous le kimono. Tout cela fait circuler dans ses veines un sang brûlant, qui lui donne des bouffées de chaleur. Elle comprend qu’elle désire cette femme avec une ardeur si impulsive que cela en est effrayant. Malgré tout, elle se laisse emporter par cette sensation grisante, trop impérieuse pour lui résister. Mélanie, gênée, la lâche enfin, le visage plus grave, ...
    ... consciente de l’attirance qu’elles ressentent l’une pour l’autre. Elle en éprouve une honte insupportable et chasse vite toutes ces pensées absurdes. Elle a trop bu, trois verres de punch et elle est déjà à moitié saoule ! Elle s’efforce de sourire en remerciant sa cavalière d’une révérence. Marthe, bousculée par une fille hystérique qui saute comme un cabri, n’a pas remarqué ce qui vient de se passer et slalome entre les danseurs pour les rejoindre. Brusquement, un cortège de personnages extravagants fait son apparition, brisant la marée humaine et traversant bruyamment la foule de danseurs, dans une sorte de folle farandole. Mélanie est comme happée, entraînée dans le flot. Catherine se raccroche à la procession, Marthe n’est pas assez rapide et elle suit d’un regard désespéré son amie qui s’éloigne. Se tenant par la main, les garçons et les filles qui forment le cortège se dirigent vers l’extérieur. Tous, ivres d’alcool et de joie, trébuchent sans cesse, provoquant rires et cris moqueurs. Mélanie, les bras rompus, n’arrive pas à se dégager de la chaîne, obligée de suivre, tenue fermement par sa compagne de devant, et elle finit par se laisser guider en riant à son tour. — Mélanie a l’air de drôlement s’amuser, constate Anne.— Les occasions sont plutôt rares, elle a raison d’en profiter. Ton amie Catherine semble beaucoup l’apprécier, elle la suit comme son ombre. On dirait que sa petite amie n’approuve pas trop cette soudaine amitié, elle fait une tête d’enterrement !— Oh, Marthe ...
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