1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... influencer. Elle a pris peur mais souhaitait aussi ménager sa famille d’une trop lourde déception ou, pire, d’une rupture définitive. En même temps, elle fréquentait son banquier qui ne cessait de lui faire une cour assidue, la couvrant de cadeaux et de promesses, jusqu’à sa demande en mariage. Pour elle, c’était l’échappatoire, car même les membres de sa famille les plus intégristes s’inclineraient devant les raisons du cœur et, même déçus, ne chercheraient plus à lutter contre ses choix amoureux. Salma avait donc répondu oui à la demande en mariage. Un mariage d’intérêt et non d’amour, elle le savait, mais c’était la seule solution pour préserver sa culture occidentale tout en se préservant d’une famille trop empressée de la voir regagner une religion qu’elle adorait mais qui demandait trop de sacrifices. Ainsi, elle pensait gagner sur tous les tableaux, car elle aimait d’une manière différente ces deux mondes si opposés qui l’avaient vue grandir. Elle ne voulait pas choisir l’un pour rejeter l’autre. Claude Bonnet était donc l’option idéale. Elle ne serait pas malheureuse. Elle connaît bien son futur mari, c’est un homme doux et attentionné qui lui laissera cette liberté dont elle avait tant besoin. Hélas, il venait de lui dévoiler sa plus grande faiblesse, le vice du jeu, mais cela ne remettait pas en cause ses autres qualités. Salma n’a jamais rencontré le grand amour, la passion, et cette ignorance a beaucoup influencé son choix. Elle revient au présent et toise avec ...
    ... dédain cette foule bruyante et impudique. Comme ces Occidentaux peuvent être certaines fois décadents ! Il règne une ambiance décalée et extravagante, mais aussi elle doit le reconnaître un certain érotisme dans tous ces corps dénudés ; les hommes sont beaux et les femmes splendides. Il émane de la foule une fièvre contagieuse, une sensualité lourde et oppressante. Salma y est malgré elle sensible et fait tout pour le dissimuler. Surtout à Sandra, plutôt mourir que lui avouer ses faiblesses ! Elle s’est toujours refusée à elle et, depuis, Sandra la poursuit d’une hargne tenace, la défiant à la moindre occasion pour la mettre dans des situations embarrassantes. Et elle a enfin l’occasion de parvenir à ses fins, la tenant totalement à sa merci. Avec appréhension, Salma se demande ce qui l’attend. Surtout que cette obstination d’une femme pour une autre femme est nouvelle et troublante. Jamais elle n’a suscité un tel désir. Sandra la dévore des yeux comme un fauve affamé, et son regard luisant, d’un noir fougueux, a quelque chose de magnétique. Salma cède à la tentation et l’observe à son tour avec moins d’hostilité, se livrant plus qu’elle ne le voudrait. Elle frémit en recevant l’appel de ses grands yeux exigeants, brûlants de désir. Cette femme lui paraît brusquement différente, scandaleusement belle et provocante, avec sa bouche charnue, son pâle visage à la peau lisse, le pli des lèvres qui se creusent avec une expression gourmande. Il y a une abondance de luxure dans les ...
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