1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... commencer. Je suis certain qu’avant minuit vous aurez trouvé chaussure à votre pied, il y a bien dans l’assemblée une prude jeune fille à pervertir et à châtier ! Des éclats de rire fusent de toutes parts. Sandra ne relève pas, le regard fixé vers le fond de la salle. Une superbe noire, le visage empreint d’une grande dignité, s’approche d’une démarche chaloupée et se soumet au protocole, avec un sourire narquois. Elle a de l’allure, le port altier d’une princesse de légende. Stéphanie, intriguée, sollicite des informations sur cette sculpturale africaine. Anne satisfait sa curiosité, avec pour la première fois un profond respect : — Le destin de cette femme est exemplaire et a fait couler beaucoup d’encre, il y a quatre ou cinq ans de cela. Elle a été condamnée à mort dans son pays et doit la vie sauve à une vaste campagne de mobilisation internationale.— Elle a commis un meurtre ?— Non, son seul crime a été d’aimer une femme. On l’a accusée d’homosexualité, et chez elle cela est passible de la peine de mort.— Tu rigoles ou quoi ? On est au vingt et unième siècle, de nos jours ça n’existe plus ce genre de barbarie !— Crois-moi, c’est véridique. Les circonstances sont particulières, Christelle en connaît tous les détails, elle l’a reçue comme invitée dans son émission. Pose-lui la question, tu verras ! La file d’invités diminue, les premiers arrivés commencent à trépigner d’impatience tandis que les derniers se présentent. Un couple vient de faire son apparition, leur nom ...
    ... crié haut et fort est totalement inconnu et ne provoque aucun commentaire. L’homme est très grand, maigre, habillé en samouraï, et sa femme à la mode ancienne et traditionnelle des japonaises, sans aucun doute en geisha, simplement vêtue d’un long kimono en soie brodée. Tous deux semblent nerveux en attendant leur tour, la jeune femme contemple le somptueux décor et les costumes extravagants avec un mélange d’émerveillement et de crainte. Julie secoue doucement l’épaule d’Anne. — Tu l’as vue, celle-là ? On dirait la provinciale qui découvre le monde ! À croire qu’elle sort tout juste de sa campagne ! Je me demande qui les a invités, ces deux bouseux ! Anne sourit avec une certaine indulgence. C’est avec tendresse qu’elle commente : — Je vous présente tout d’abord Jean-Christophe, ami d’enfance de Christelle. C’est elle qui leur a envoyé des invitations. Il est vrai qu’il ne doit pas se sentir à sa place ici, Jean-Christophe est professeur de philosophie et…— On s’en fout du mec ! la coupe Julie sur un ton hilare. C’est sa femme qui nous intéresse ! Elle est terriblement mignonne, je ferais bien des chinoiseries avec elle… Aie ! Elle pousse un cri de douleur, jetant un regard furibond à Stéphanie qui, jalouse, vient de la pincer. Celle-ci la prévient d’un air faussement menaçant : — Si tu l’approches, je te quitte ! Puis, se tournant vers Anne : — Et toi, si tu la lui présentes, je te tue ! Anne proteste en rigolant : — Stéphanie, laisse donc Julie se rincer l’œil, elle ne fait ...
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