Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... pouvoir bronzer comme les autres jours. Alors que je prends en main le tube de crème, arrêtant aussitôt de « pomper », il offre illico ses services : — Pour ton dos, je me propose !— D’habitude, je le fais toute seule comme une grande…— D’habitude, peut-être, mais sommes-nous d’habitude ?— Et il y a quoi de changer par rapport à d’habitude ?— Il y a nous deux… Je commence à me mettre de la crème sur les épaules et dans le cou. J’hésite à me badigeonner la poitrine sous ses yeux, ce serait de la provocation. Sourire charmeur aux lèvres, il relance : — Ton dos, s’il te plaît.— Tu n’en as pas eu assez, hier ?— Sophie, tu sais très bien que je n’en aurai jamais assez de toi… Je soupire, je sens que ça ne va pas être de tout repos ! J’entrevois néanmoins un compromis : — OK, Antoine, tu m’en mets dans le dos, que dans le dos. En contrepartie, tu tournes la tête quand je m’en mettrais devant.— Ah ! Je peux t’en mettre aussi devant, si tu veux. Je te promets de ne pas regarder et de fermer les yeux !— C’est ça ! Espèce de profiteur ! Ça me fait rire malgré moi. Mais je reste ferme : — Dos ou rien. Choisis !— Dos ! Il s’empare du tube tandis que je m’allonge sur le ventre. L’instant d’après, il commence à me badigeonner le dos. Je reconnais qu’il sait s’y prendre, ses mains sont douces et fermes, ses doigts pratiquent même une sorte de massage plutôt efficace, je me détends peu à peu. Tandis qu’il fait glisser agréablement ses mains sur mon dos, je lui confie : — Au fait, Antoine, ...

... ton histoire de culotte, ça a failli me créer des tas de problèmes !— Comment ça ?— Figure-toi que mon mari s’est aperçu que je n’en avais plus. J’ai réussi à lui faire croire que je n’en avais pas mis pour venir au restau.— Aie ! Excuse-moi, Sophie, je ne pouvais pas prévoir…— En tout, ça l’a excité et je ne te ferai pas un dessin en ce qui concerne la fin de la soirée d’hier ! Les mains qui me caressent le dos se figent un court instant. Puis Antoine continue à étendre la crème solaire, je me demande bien d’ailleurs s’il y en a encore. D’un ton un peu moqueur, il conclut : — Bref, ça s’est bien fini…— Mais ça aurait pu mal finir ! Je me demande bien pourquoi j’ai cédé ! ta demande était complètement folle !— En tout cas, un grand merci, chère Sophie ! Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’a fait plaisir. Je ne réponds rien, me laissant aux caresses très douces et agréables. Ça me détend incroyablement. Je m’endormirais bien comme ça ! Soudain je sens une petite claque sur mes fesses accompagnée d’un retentissant : — Fini !— Ah… euh… merci…— Pas de quoi… Maintenant, il faut que tu en mettes devant… Un peu agacée, je soupire : — Eh bien, ça attendra… je suis trop bien comme ça… Et puis, je te vois venir, petit pervers !— Non, Sophie ! Pas petit pervers, grand pervers ! Grand comme mon désir de ta belle personne.— Eh bien, ton désir restera riquiqui, miniature ! Je le regarde sévèrement, il me fait une tête de petit garçon contrit. Ce type est impossible ! Ce duel silencieux ...