Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... repense à ce qui s’est passé dans la petite crique. Et dire que j’étais à deux doigts de lui sucer la queue ! J’espère qu’Antoine ne s’est aperçu de rien ! Ça me démangeait de le faire ! Eh merde, je suis une femme fidèle, moi ! J’ai déjà croisé des autres hommes et des pas mal, mais cette fois-ci, ça me retourne ! Il va falloir que je me reprenne en main et vite ! N’empêche que j’y pense toujours. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vois une queue de près ! Ah pourquoi a-t-il fallu que ce fichu Antoine pointe le bout de son nez dans mes vacances !? Et pourquoi je pense à cette queue ? Et à son propriétaire ? L’attrait de la nouveauté, sans doute… N’empêche que… dans l’absolu, ça ne déplairait pas d’essayer… Mais qu’est-ce que je raconte, moi ? J’ai déjà mon homme sous la main, je n’ai pas besoin d’aller m’enquiquiner avec un autre bonhomme ! Pas du tout ! N’empêche que j’y pense encore et encore. Et pourtant, ce n’est pas la première fois que je vois une bite de près, celle d’un homme qui me désire ! Ah pourquoi a-t-il fallu que ce fichu salopiot d’Antoine pointe le bout de sa queue dans mes vacances ? Nous attendons sur la plage depuis quelques minutes, Antoine n’est toujours pas arrivé. Je commence à me demander quoi, car ce n’est pas le genre à arriver en retard. Soudain mon portable sonne : — Antoine ?— …— Tu es malade ? Tu as quoi ?— …— Ah OK, ce n’est pas trop grave, mais embêtant… oui… oui…— …— Des médicaments ? Oui, on peut te les apporter, pas de souci ...

... !— …— Non-non, t’inquiète… Oui…— …— Pas de quoi ! Rétablis-toi vite ! Je me tourne vers ma femme qui me regarde un peu soucieuse, je lui explique : — À prime vue, Antoine a une indigestion, il se sent patraque. Il préfère ne pas venir.— Ah bon ? C’est quelque chose du restau d’hier qui ne passe pas ?— Non, il pense que non. À son avis, c’est le kebab d’hier midi qu’il a acheté pas cher dans la rue. Sophie secoue la tête : — On n’a pas idée d’acheter ce genre de choses dans la rue, surtout par ici ! Et avec cette chaleur !— Ce n’est pas faux… Bon, il souhaite qu’on lui apporte des trucs pour la digestion. Qui s’en occupe ? Toi ou moi ?— Ben… je ne sais pas…— Faire de la voile, ça te branche ?— Tu sais très bien que ce n’est pas trop mon truc, tous ces machins-là… Je ne réponds rien, je me contente de sourire. Ma femme soupire, elle me donne son sac de plage, gardant sa petite sacoche, puis elle se décide : — Bon, je vais aller chercher ses médocs et je les lui apporte à son camping. Tu as le nom de son camping ? Je le lui donne. Elle consulte son smartphone : — Bon, ça va, je vois où. Je sais qu’il y a une pharmacie pas loin derrière, et son camping n’est pas trop loin en effet. De plus, la voiture a un GPS… Va faire ta voile, t’en meures d’envie ! Moi, je m’occupe d’Antoine !— Tu vas jouer les infirmières ?— Tu parles, je n’ai aucun don là-dedans ! Je vais surtout jouer les livreuses…— Bonne livraison !— C’est ça, rigole ! Puis elle s’éloigne, retournant vers les habitations. ...