Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... J’aimerai que tu me relâches…— Honnêtement, je n’ai pas trop envie… j’aime que tu sois là, contre moi… sur moi… Je suis si bien comme ça… J’essaye de me dégager, mais ce n’est pas évident, il me tient captive. Il pourrait sans problème me broyer contre lui, mais je constate qu’il évite de me faire mal, me laissant un peu de jeu entre ses puissants bras. Je soupire bruyamment : — Tu n’es qu’un sale gosse !— Peut-être, mais un sale gosse amoureux de toi ! Qui a une folle envie de toi !— C’est pas une raison, Antoine ! Je suis une femme mariée, je te signale !— Hélas ! Je ne le sais que trop bien ! Pourquoi tu n’es pas célibataire ? Hum ?— Pourquoi tu t’es mis cette idée stupide en tête ?— Avoir envie de toi n’est absolument pas une idée stupide ! C’est même l’une des meilleures choses qui me soient arrivées ! Soudain il me regarde très sérieusement, ça me donne des frissons. Il enchaîne : — Parlons peu, mais parlons bien, Sophie. Réponds-moi franchement : si tu avais été célibataire, est-ce que j’avais ma chance avec toi ?— Ben…— Imagine que tu ne sois pas mariée, que tu sois libre comme l’air ; toi et moi, ça pouvait marcher ?— Pfff… j’en sais rien, moi ! La question ne se pose pas ! Je suis mariée ! Sa façon de me regarder me chamboule, je ne sais pas comment décrire ce que je ressens actuellement. D’une faible voix, je finis par concéder : — Bon, je pense que… que oui… Un large sourire éclaire son visage, ça me fait aussi de l’effet ! Pourquoi ? Il dépose tendrement un ...

... baiser sur ma joue puis déclare : — Merci ! Dommage que je t’ai rencontrée un peu tardivement…— Peut-être… Mais voilà, je suis mariée avec Damien, je l’aime, j’ai des enfants, une vie de famille, et tout et tout. Il n’y a pas de place pour toi, Antoine.— Pas même une toute petite place ? Un petit trou, ci et là ?— Tu ne serais pas en train de me demander d’être ta maîtresse, par hasard ?— Tu connais mon point de vue, adorable Sophie, moi, je voudrais tout de toi. Mais bon, s’il faut se contenter du petit orteil gauche de ta gracieuse personne, je prends ! Je pouffe de rire : — T’en con dans ton genre !— Et fou de toi ! C’est alors que, n’étant plus sur mes gardes, il m’embrasse ! Faire de la voile tout seul, c’est moins amusant, même s’il y a d’autres participants autour de moi. Dommage qu’Antoine soit tombé malade, ce sont des choses qui arrivent… — Vous venez souvent ici ? Surpris, je me retourne. C’est une femme de mon âge, plutôt mignonne qui vient de me parler. Lui adressant l’un de mes plus beaux sourires, je réponds : — Tout dépend de ce que vous voulez dire par le mot « ici ». Si vous faites allusion à la Platja, oui, ça va faire quelques années. Par contre, pour la voile, c’est ma première fois en ces lieux.— La Costa Brava, c’est ça que je voulais dire… Moi, c’est la première fois…— Ah OK. Le coin n’est pas mal, mais il est très touristique, comme vous avez pu le constater. Mais dès que vous vous enfoncez dans les terres, tout de suite, c’est mieux.— Ah bon ? Vous avez ...