1. Hélène


    Datte: 12/08/2017, Catégories: ff, inconnu, Oral initff,

    ... me laisser aller. En fait, ce SMS je l’attendais ; je l’espérais, même ! Elle me propose un café chez elle en début d’après-midi car elle est (encore !) invitée à déjeuner en famille, mais elle fera bref – selon ses mots – et sera chez elle vers 14 h 30. J’accepte l’invitation avec empressement et décide de me faire belle, sans vraiment savoir à quoi je joue ; ou plutôt si, je le sais. Ce café peut être le début d’autre chose. Cette idée me trouble autant qu’elle m’effraie et je file sous la douche pour me préparer et me détendre sous l’eau chaude. Le soleil est revenu, me permettant de choisir une robe assez courte mettant en valeur mon bronzage doré de vraie blonde et cachant des dessous si fins qu’ils semblent presque absents. Une petite touche de maquillage pour faire ressortir mes yeux bleus et me voici prête pour le café, et éventuellement le reste… @@@@@ Son appartement est si grand que je doute un instant qu’Hélène soit célibataire. Je l’imagine aussitôt mariée à un riche homme d’affaires souvent absent et trompant son ennui en débauchant de fragiles jeunes femmes comme moi. — Ma famille a de l’argent, se défend-elle en remarquant mon étonnement. Je souris, "compatissante", et la suis dans l’immense salon qui donne sur le lac. Bien que native de la ville, je m’émerveille toujours de la beauté de ce site incomparable. — Tu vas bien depuis hier ? fait-elle en passant dans la cuisine américaine.— Oui, très bien, réponds-je sans faire mention de ma soirée pourrie et de ma ...
    ... nuit catastrophique… Elle revient avec deux tasses qu’elle pose sur la petite table. En prenant place à côté de moi sur le canapé, sa jupe ultracourte révèle ses belles cuisses bronzées. Elle sourit, ne me quittant pas des yeux, si bien que je me sens rougir et brise le silence devenu pesant. — Pourquoi tu me regardes comme cela ?— Parce que tu es belle. Je dois être écarlate et bafouille un "merci" déplacé, me sentant aussitôt ridicule comme une ado à sa première boum ! Elle ne bouge pas, se contentant de me fixer telle une lionne avec une proie qu’elle est sûre d’attraper. Soudain mal à l’aise, je me lève, prête à partir, mais elle me retient par la main. — Non, reste. Je ne voulais pas te faire peur. Désolée. Je la regarde pour voir si elle dit vrai. Son masque de femme sûre d’elle a disparu, remplacé par celui d’une trentenaire fragile comme moi. Je me rassois mais nos mains ne se quittent pas. Ses doigts cherchent une complicité avec les miens qui n’attendent que cela. — Tu regrettes d’avoir répondu à mon petit mot de la plage ?— Ben non. Elle sourit et se rapproche. Mon cœur bat la chamade. — Tu regrettes d’être venue ?— Ben non… Encore plus près de moi, nos genoux se touchent. — Tu me gifles si je t’embrasse ? Je réponds doucement : — Ben, je ne sais pas… Elle sourit, une main désormais sur mon genou dénudé. Ce contact me fait frémir tout en me donnant chaud. Je sens une caresse légère, mais le baiser promis ne vient pas… Je l’implore presque du regard de mettre fin à ...
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