Maxime chéri... - Histoires de Sexe

Maxime chéri...

... lui fais quelques baisers légers sur le coin des lèvres, puis plus fermement, j’entrouvre sa bouche, y glisse ma langue, s’ensuit un ballet auquel Théo participe avec entrain. Puis je m’arrête et le regarde, il est bouche bée, dans l’attente de la suite, mais je considère qu’il en sait assez. Il est radieux, très à l’étroit dans son jean, il me dit que mon chéri doit être un homme comblé. — À toi maintenant : et surtout pas de précipitation. Je me positionne devant un mur, et il me fait une réplique de ma démonstration avec une fidélité absolue, je suis complètement retournée par son baiser, j‘en arrive à me demander si c’était vraiment la première fois qu’il embrassait. Il finit par s’interrompre, je suis toute tourneboulée, brûle d’envie de recommencer, mais arrive quand même à me contrôler. — Tu… tu as parfaitement compris ce qu’il fallait faire. Deux choses importantes : il faudra essayer d’embrasser Clarissa quand elle sera dos à un mur, en l’y plaquant doucement, ou bien quand elle sera assise ; pas debout, vous risquez de perdre l’équilibre. N’oublie pas de t’interrompre et de la regarder dans les yeux, il faut la laisser sur sa faim, qu’elle en redemande. Une dernière remarque en marge : si demain tu bosses au lycée avec autant d’application que tu viens de le faire, tu feras partie de l’élite en moins de temps qu’il ne faut pour apprendre à embrasser. Vu la démonstration qu’il venait de me faire, j’étais certaine qu’il allait pouvoir séduire Clarissa sans difficulté ...

... ; j’avais eu un mal fou à m’en décoller, il me faisait perdre la tête, d’autant plus que je sentais son sexe tendu contre mon ventre. Mais qu’allait-il se passer après ce baiser ? Il allait certainement vouloir passer à l’étape suivante. Je préférais penser à autre chose, car je me sentais entraînée sur une pente hasardeuse. Comme prévu, le samedi, mon élève a passé son examen avec maestria, Clarissa en a redemandé encore et encore, elle ne le lâchait plus. Quand je l’ai retrouvé pour son cours, il était aux anges, il ne savait pas comment me remercier. Nous avons quand même réussi à travailler sérieusement pendant une heure, mais vers la fin, je sentais bien qu’il décrochait, alors je lui en ai fait la remarque : — Je te sens de moins en moins attentif, dis-moi vite ce qui te perturbe.— Clarissa m’a invité chez elle samedi, ses parents ne seront pas là, j’ai l’impression qu’elle veut coucher avec moi, elle m’a même dit qu’elle était vierge. Je ne peux pas lui dire que je le suis aussi. Toi seule peux m’aider ! Je prenais pleinement conscience du processus que j’avais initié : l’engagement que j’avais pris avec Théo était beaucoup plus contraignant que je ne l’avais imaginé. Je pensais aussitôt à Maxime : un baiser, c’était vraiment innocent, j’aurais pu le lui raconter, mais de là à faire l‘éducation sexuelle de Théo de A à Z, il y avait un monde. D’un autre côté, ma conscience professionnelle me disait qu’il fallait préserver la motivation de Théo, et enfin, notre dernier ...