1. Les Parques 7 & 8 /8


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, noculotte, Masturbation Oral policier, vengeance,

    ... en arriver à doubler les viols perpétrés par son géniteur : — Ce minable n’était même capable de les violer correctement. Moi au moins… C’était sa seule explication ! Pourtant, sa haine contre Veillefonds avait crû en même temps que son désir brutal de femmes soumises. Justicier et violeur ! Et puis un jour, sa soif de vengeance avait pris le pas sur ses désirs brutaux, il avait suivi l’avocat avec la ferme intention de le tuer, dans la forêt. Mais ce jour-là, Veillefonds s’en était pris à Amélie. Témoin de l’agression ratée, Estéban (qui venait de se fabriquer l’identité de Martial Maurel) avait aussi été témoin de l’accident de la jeune femme. Une enquête rapide lui avait fait comprendre qui était cette tigresse qui avait su résister, se défendre et flanquer une telle raclée à l’avocat. Il en avait conçu pour elle une sorte d’admiration, en même temps qu’une forme de haine. Toujours cette même ambivalence ! Il l’avait approchée, enjôlée, adorée et respectée pour son caractère insoumis et sa détermination. Des qualités qu’il avait aussitôt détestées chez la partenaire sexuelle. Sans violence, sans soumission de l’autre, le sexe ne l’intéressait pas, et il avait senti son désir vaciller rapidement. Mais en espionnant Amélie, il avait découvert les recherches qu’elle menait, l’alliance formée avec deux autres Amélie, le plan échafaudé contre Veillefonds. Il avait alors décidé de se servir d’elle à la fois comme instrument de sa vengeance et comme bouc émissaire. — Et ...
    ... après le meurtre de Veillefonds, il a complètement disjoncté, avait conclu Amélie après l’interrogatoire. Il a dû réaliser qu’il avait tué certes le violeur de sa mère, mais aussi son pourvoyeur de femmes sans défense, de femmes à sa merci, au service de ses pulsions. C’est d’ailleurs bien ce que je ne comprends pas, dans le meurtre d’Amélie de la Motte : il a eu avec elle une relation sexuelle classiquea priori, consentie, sans violence ; pas de coups, pas de brutalité jusqu’au dernier moment, en tous cas. Exactement l’inverse du scénario qu’on aurait pu imaginer du fait de ses pulsions sado-maso ! Alors pourquoi ? Juste l’envie de tuer ? Un besoin ? Mais pourquoi ? Pas logique, pas du tout, mais alors pas du tout logique ! Mais bon, ce gars-là est tout sauf logique. C’est d’abord et avant tout un désaxé. Enfin, on essayera d’en comprendre un peu plus quand il aura été transféré chez nous… Le transfert avait eu lieu dès le lendemain, mais personne n’en saurait jamais davantage. Au moment de quitter le fourgon des gendarmes, Estéban avait réussi à s’emparer de l’arme de service d’un de ses convoyeurs et s’était tiré une balle en pleine tête. Fin de l’histoire ! Amélie avait été surprise par cette fin. Elle ne comprenait pas qu’un tel lâche, un violeur de second rang, trouve le courage d’un tel geste. Surprise et déçue de ne pas pouvoir éclaircir son parcours, ses motivations, ses névroses. Surprise, déçue et vexée surtout de ne pas savoir comment il avait pu entrer dans son ...
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